La semaine dernière j’ai accepté de créer le site web d’une start-up pour laquelle j’avais aidé au développement de leur logo.

Je me suis dit « Aller facile, c’est juste un site vitrine, un petit CMS ou un peu de code et hop ! »

Et en fait non. C’était un peu plus compliqué que ça.

Le nom de domaine a été acheté via leur compte Google Pro, autrement dit, chez un registraire États-Uniens… Et ils voulaient tout faire par Google.

*Petit tic nerveux de passage*

Mais bon, c’est leur choix.

J’ai donc eu le « plaisir » de prendre connaissance de l’outil de création de sites intégré à Google appelé Google Sites.

Il y a actuellement 2 méthodes de création de sites :

• une ancienne austère
• une nouvelle en bêta

Pour le moment il n’y a pas de correspondance entre l’ancienne version et la nouvelle, autrement dit, si vous avez créé votre site il y a quelques temps, vous devez le refaire avec la nouvelle version, en attendant qu’un outils de portage soit disponible (bien que peu probable tant ils sont différents).

Il y a de nombreuses différences entre les 2 versions : https://support.google.com/sites/answer/7176163?hl=fr

Ce qui en ressort est que la nouvelle version est très imbriquée dans le reste du compte Google, là où l’ancienne version est horrible à paramétrer.

Pour des raisons pratiques mais aussi de respect des normes HTML (critère de référencement chez Google), j’ai utilisé la nouvelle version. Eh bien c’est pas trop mal !

Du WYSIWYG parfaitement simple à employer (avec évidemment les défauts qui vont avec). Mais parfait pour maintenir un site quand on n’a pas les bases en web ou simplement pas le temps.

Le site est donc responsive (il s’adapte à tous les écrans) et le design est sobre mais clair. Dans les standards actuels.

Et le comble : je n’ai pas eu à me soucier des DNS ! Tout est intégré avec le registraire du domaine, il suffit d’attendre quelques heures (3h environ) lors de la publication pour voir apparaître son site la première fois.

L’ombre au tableau est le verrouillage du système, il n’est pas possible (encore ?) de toucher au code (HTML, CSS, PHP, etc), il faut donc ruser pour faire certains trucs, comme un formulaire de contact (passer par un formulaire Google, l’incorporer et ajouter du code dans le tableau Excel généré, en gros) (pour ceux que ça intéresse, je me suis largement inspiré de ce lien).

En conclusion, c’est un bon outil pour les novices ou pour faire un site statique rapidement sans trop d’effort ni de connaissances en langage du web. Par contre, ça conviendra moins à ceux qui veulent quelque chose de dynamique ou qui souhaitent un site personnalisé aux petits oignons.

L’ancienne version, bien qu’austère dans ses menus ou sa mise en forme, offre pas mal de possibilité de modification mais n’offre ni le « confort » clé en main de la nouvelle version, ni les mises en formes actuelles.

Vous pouvez toujours essayer si vous êtes curieux, un simple compte Google permet de tester.

Source : Apple confirms it uses Google cloud for iCloud – Liens en vrac de sebsauvage

Quand on préfère garder son argent pour les paradis fiscaux et construire un mythe… C’est beau le marketing.

Avant c’était chez Microsoft pour info hein.

Source : Juste quelques pubs | CommitStrip

Tellement vrai, le foutage de gueule qui nous fait croire que « ceci est une révolution ». Évidemment, les bloqueurs de pubs, les vrais, existent déjà depuis plusieurs années et ont été inventé car les pubs sont de plus en plus le moteur qui fait tourner internet à défaut de bons contenus.

Si Google fait cela avec Chrome, c’est simplement pour que vous n’installiez pas de bloqueur de pubs (qui bloquent la totalité des pubs) mais permet de laisser afficher un certains nombres d’entre elles afin que vous continuez à enrichir Google dont le système de financement est la pub.

Même en bloquant une partie de ses revenus, Google en gagnera toujours plus que si vous bloquez la totalité des pubs. Donc c’est tout bénef pour eux.

En gros, on en revient au début de l’internet où les pubs étaient discrètes et ne prenais pas 50% de la page. C’est navrant d’avoir attendu aussi longtemps en prenant les gens pour des vaches à lait !

Maintenant qu’un nombre non négligeable de personnes ont un bloqueur de pubs installé et que les revenus sont en baisse on envisage ce genre de solution. Malheureusement c’est trop tard et je ne me vois pas lâcher mon uBlock pour ça. Tant pis, il fallait réagir avant.

Softmaker 2018 for Linux is now available to download. The office suite includes native support for Microsoft office documents, and a new Ribbon UI.

Source : Missing Microsoft Office? Try SoftMaker Office 2018 for Linux – OMG! Ubuntu!

Pas essayé cette suite encore, je ne sais pas ce qu’elle vaut.

Le problème de toutes ces suites c’est de devoir combler un manque d’inter-compatibilité de format, surtout pour celui de Microsoft qui est devenu une « norme » à cause de sa prédominance sur les PC, quand bien même Office a du mal à gérer ses propres formats selon les années… (un peu comme Apple avec ses formats fermés).

Dans le même genre de suite sous Linux, il y a WPS, OnlyOffice et évidemment LibreOffice.

Après, si vous voulez vraiment MS Office, les versions 7 et 13 sont compatibles avec Wine et PlayonLinux.