Curiosité

Mon jeu du moment (02/22)

Attention, cet article date de 3 ans, les informations peuvent ne plus être à jour...

Exception à la règle, ce ne sera qu’un jeu présenté, manque de temps pour jouer oblige.

Ce jeu n’est pas tout récent, mais ça fait un moment qu’il traînait dans ma bibliothèque (depuis sa version beta en fait…) et j’ai préféré le faire sur Nintendo Switch.

Comme toujours, ce n’est pas sponsorisé, ce n’est que mon avis.


Hades

Une autre pépite de l’excellent studio qu’est SUPERGIANT (Transistor, Bastion et Pyre). Celles et ceux qui me lisent régulièrement connaissent mon amour pour ce studio et ses jeux que je ne peux que recommander les yeux fermés !

Un format un poil différent pour ce jeu qui est un Hack&Slash, un peu déroutant mais qui reprend, selon moi, le meilleur de ses 3 autres jeux pour en faire un combo parfait !

Une prise en main simple et bien pensée, nerveuse, aucun bug, très beau graphiquement parlant avec cette vue isométrique propre au studio, une narration digne d’un roman et comme toujours d’excellentes musiques qui donnent le rythme !

Récemment, le jeu a remporté le prix Hugo, un prix littéraire généralement réservé aux romans : https://www.ign.com/articles/hades-makes-history-as-the-first-video-game-to-win-a-hugo-award

Et je dois dire, que le prix est amplement mérité !

Moi qui trouvait déjà que leur jeu « Pyre » était un excellent pavé de dialogue avec un rythme bien à lui dont vos choix vont faire différer la narration, Hades remonte encore le niveau d’un cran et se permet de très très nombreux dialogues et échanges entre les personnages qui se déclencheront en fonction de votre historique et des situations.

Chaque personnage est travaillé avec détails, sur leur histoire et leur rapport les uns aux autres.

Moi qui d’habitude ne suis pas très jeu de ce style, j’ai appris à aimer le « Die & Retry » (littéralement, « Mort et recommence ») où la progression ne peut se faire qu’avec la mort du personnage.

Une histoire en fond de mythologie grecque, vous incarnez Zagreus, qui tente désespérément de s’échapper des enfers et de l’emprise de son père, le grand Hades.

Un scénario que je ne divulguerais pas tant les rebondissements méritent d’être découverts par le jeu, mais sachez qu’il ne sera pas aisé d’atteindre la surface et que le jeu ne dévoilera son cœur seulement lorsque la sortie sera atteinte pour la première fois.

Aucune frustration dans la mort et dans le recommencement tant il y a de choses à découvrir.

Aucune frustration non plus dans la difficulté qui peut s’accroître progressivement dès la première échappée, de quoi pousser plus loin les surprises à découvrir !

Chaque « rush » dure environ 30min pour arriver à la fin, si tout se passe bien !

Un jeu qui sait se dévoiler dans la longueur où chaque rencontre vous donne envie de toujours avancer.

Maintenant que le jeu a bientôt 2 ans, il est souvent en promo, et très sincèrement, si vous ne l’avez pas essayé, je vous le conseille.

Enseignement des sciences : trouver la bonne formule – France Culture

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https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/enseignement-des-sciences-trouver-la-bonne-formule

Un podcast très intéressant sur notre rapport aux sciences et un petit débat sur le pourquoi, nous Français, sommes globalement à chier en sciences et comment on peut rendre les sciences plus sympas avec quelques pistes de réflexion.

En en discutant, on m’a également dit qu’en France on a une typicité culturelle bien à nous : on se moque très facilement.

Et qu’en tant que gros beaufs de service qui pensent être mieux que les autres en les pointant du doigt mais sans en faire plus avec notre grande gueule, on a tendance à se moquer des gens avec de la connaissance plutôt que de s’avouer à soi-même qu’on n’a pas assez de connaissance et qu’on ne connaît rien ou qu’on ferait pas mieux (parce qu’on ne peut pas tout connaître, et que ce n’est pas honteux, mais qu’en ne faisant pas d’effort dans ce sens c’est sûr que ça ne risque pas d’aller en s’arrangeant ! Y a qu’à voir quelqu’un essayer de parler anglais en galérant mais en faisant l’effort, et admirer la réaction des autres autour qui ne savent pas faire mieux).

Voir également : https://lokoyote.eu/quand-la-connaissance-est-vue-comme-du-mepris/

Marrons ou châtaignes ?

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Une question qui revient toutes les années pendant les fêtes, que ce soit avec les fameux « marrons glacés », les « marrons chauds » des marchés de Noël, la « dinde aux marrons » ou encore la délicieuse « crème de marron » !

Pour faire simple, les « marrons » que l’on mange ne sont rien d’autres que des châtaignes !

Les châtaignes sont généralement des fruits dans des bogues, cloisonnés, par 2 ou 3, issus de l’arbre « châtaignier ». Plus il y a de fruits dans la bogue et plus les châtaignes sont petites.

Il existe quelques variétés de châtaignes où la bogue ne contient qu’une seule et unique grosse châtaigne, ce qui est idéal pour faire des marrons glacés bien dodus. On appelle ces châtaignes spéciales des marrons.

Maintenant, il existe également un autre arbre appelé marronnier, qui lui, produit des fruits toxiques appelés marrons, mais eux, à la différence des châtaignes, sont toujours uniques dans leur bogue.

Bien que les marrons du marronnier sont aussi dans des bogues, il y a de nombreuses différences entre la bogue du châtaignier et celle du marronnier, les fruits sont aussi très différents :

https://www.dhnet.be/lifestyle/food/chataignes-et-marrons-quelles-differences-5d9c62edd8ad5841fc5bf670
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2566206-marron-chataigne-difference-comestible-couleur-se-mange-toxique-danger-reconnaitre-1634050821.amphtml/

Pour reconnaître la différence, on peut aussi s’aider des différences entre les arbres, notamment leur feuilles et leur fleurs.

L’histoire derrière ces arbres est également intéressante et explique pourquoi le nom des « châtaignes » s’est changé en « marrons » par rapport à leur utilisation : https://espritdepays.com/gastronomie-terroirs-viticulture/produits-terroirs-perigord/la-chataigne-du-perigord/botanique-de-la-chataigne

Pourriture, alcool et origine des civilisations – Youtube – DirtyBiologie / Quelques compléments

Attention, cet article date de 4 ans, les informations peuvent ne plus être à jour...

Cette vidéo a l’intérêt d’expliquer certains points, notamment l’émergence de la capacité à ingérer de l’alcool.

Cependant, je ne partage pas l’intérêt de la chaîne de son ami Jivay, qui parle de tout et surtout de n’importe quoi autour de la bière avec souvent des informations complètement fausses… Et très influencés par les grosses marques moyennant argent…

L’intérêt de la fermentation est un vaste sujet très très intéressant pour ceux que ça intéresse et qui est un peu trop souvent résumé à la fabrication d’alcool.

Même si la fermentation à proprement parlé est bien la création d’alcool par des petits champignons (les levures).

Le principal atout de la fermentation reste de pouvoir manger ou boire des aliments de manière sain.
L’alcool est un très bon destructeur de pathogènes, il tue des microbes, c’est son action antimicrobien.
Lors d’une fermentation, on a également une baisse de pH (le produit devient plus acide), ce qui contribue aussi à tuer des microbes pathogènes (qui peuvent nous nuire), ce qui fait que les aliments se conservent plus longtemps. Très important à l’époque où le frigo n’existait pas (voir mon article précédent : https://lokoyote.eu/les-produits-fermentes-un-oubli-technologique) et donc indispensable pour la survie.

On a par la suite étendu le terme de fermentation à d’autres mécanismes qui font intervenir des microorganismes, par exemple la production de vinaigre (fermentation acétique) ou de choucroute (fermentation lactique), qui est en fait une sorte de chou pourri mais qui, au final, est bien meilleur pour la santé (d’autant que les premiers les choux étaient toxiques, la fermentation permettait donc d’éliminer les molécules toxiques et d’apporter des vitamines. On avait ainsi un produit mangeable, qui se conservait pour l’hiver et enrichi nutritionnellement parlant).
La fermentation change également le goût des aliments de départ, c’est ainsi qu’on boit de la bière (non aromatisée hein) qui a des goûts intéressants et non pas simplement un jus de malt (qui a un goût de céréales) ou encore du vin qui n’a pas un goût de jus de raisin.

Il est vrai qu’on ignore encore si le pain ou la bière ont permis aux ancêtres de l’Homme de survivre et de s’étendre, mais la fermentation nous a permis également de rendre comestible d’autres sources de nourriture en « prédigérant » par des microorganismes ces aliments.

Enfin, comme expliqué dans la vidéo, certains microorganismes font une sorte de « cycle », on les retrouve dans notre corps mais également dans les aliments fermentés, ce qui permet aussi de nous enrichir en ces mêmes microorganismes, qui bien souvent, nous sont très favorables et nous aide à nous protéger.
Une question intéressante serait de savoir si c’est nous qui hébergions au départ des microorganismes et les avons ensuite relâchés ou si ce sont eux qui sont venus en nous par la consommation de produits fermentés ?

Fun fact : Apparemment, le mot fermenter viens du mot latin “fervere” qui signifie bouillir. Un liquide en fermentation dégage des gaz qui forme une écume ce qui donne l’impression d’ébullition sans trop monter en température (à “froid”).

Un point de la vidéo me fait malheureusement tiquer.
Il est vrai que l’alcool est plus énergétique que le sucre (1 g d’alcool apporte 7 kcal alors que 1 g de glucide apporte 4 kcal), mais ce sont des calories vides, elles n’apportent rien car l’alcool est un poison et ne peut pas être stocké contrairement au sucre (glycogène) et au gras (tryglicérides adypocitaire) qui eux, serviront entre autres, à l’effort physique ou le maintien de la température corporelle.
L’alcool passe donc en priorité au niveau du foie pour être dégradé et en attendant, on stocke le reste (sucre, graisse, protéines) en gras, c’est ce qu’on appelle la lipogénèse (lipo = le gras, génèse = création), mais l’alcool en lui-même ne fait pas grossir, même si en consommation élevée il a d’autres effets néfastes sur la santé.

Par contre, ce qui reste intéressant est de voir la très longue liste des produits fermentés qui existent en fonction des pays et l’étroite relation qu’ont ces produits avec la culture. Chaque culture a ses propres produits fermentés qui font partie des « aliments de base » et sont tous fabriqués avec des produits locaux et qui demandent un apprentissage gustatif pour être appréciés.

Il y a aussi un manga assez marrant sur les produits fermentés au Japon pour les plus curieux !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Moyasimon (pour les vidéos, n’hésitez pas à chercher sur votre moteur de recherche favori !)

Un exemple dans la vidéo ci-dessous ! (Penser à activer les sous-titres, anglais uniquement)

Les Allemands ont réalisé la meilleure prévention anti-Covid-19 – YouTube

Attention, cet article date de 4 ans, les informations peuvent ne plus être à jour...

Haha j’adore ! Heureusement que ce n’est qu’une « grippe ». Il y a des virus bien pire avec un taux de mortalité bien plus élevé et là, on serait vraiment confiné et en état de « pseudo guerre », genre ça :

(Vidéo que je recommande entièrement évidemment).
Un peu de lecture : https://fr.wikipedia.org/wiki/Infection_à_virus_Nipah