Un podcast très intéressant sur notre rapport aux sciences et un petit débat sur le pourquoi, nous Français, sommes globalement à chier en sciences et comment on peut rendre les sciences plus sympas avec quelques pistes de réflexion.
En en discutant, on m’a également dit qu’en France on a une typicité culturelle bien à nous : on se moque très facilement.
Et qu’en tant que gros beaufs de service qui pensent être mieux que les autres en les pointant du doigt mais sans en faire plus avec notre grande gueule, on a tendance à se moquer des gens avec de la connaissance plutôt que de s’avouer à soi-même qu’on n’a pas assez de connaissance et qu’on ne connaît rien ou qu’on ferait pas mieux (parce qu’on ne peut pas tout connaître, et que ce n’est pas honteux, mais qu’en ne faisant pas d’effort dans ce sens c’est sûr que ça ne risque pas d’aller en s’arrangeant ! Y a qu’à voir quelqu’un essayer de parler anglais en galérant mais en faisant l’effort, et admirer la réaction des autres autour qui ne savent pas faire mieux).
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Une question qui revient toutes les années pendant les fêtes, que ce soit avec les fameux « marrons glacés », les « marrons chauds » des marchés de Noël, la « dinde aux marrons » ou encore la délicieuse « crème de marron » !
Pour faire simple, les « marrons » que l’on mange ne sont rien d’autres que des châtaignes !
Les châtaignes sont généralement des fruits dans des bogues, cloisonnés, par 2 ou 3, issus de l’arbre « châtaignier ». Plus il y a de fruits dans la bogue et plus les châtaignes sont petites.
Il existe quelques variétés de châtaignes où la bogue ne contient qu’une seule et unique grosse châtaigne, ce qui est idéal pour faire des marrons glacés bien dodus. On appelle ces châtaignes spéciales des marrons.
Maintenant, il existe également un autre arbre appelé marronnier, qui lui, produit des fruits toxiques appelés marrons, mais eux, à la différence des châtaignes, sont toujours uniques dans leur bogue.
Bien que les marrons du marronnier sont aussi dans des bogues, il y a de nombreuses différences entre la bogue du châtaignier et celle du marronnier, les fruits sont aussi très différents :
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Cette vidéo a l’intérêt d’expliquer certains points, notamment l’émergence de la capacité à ingérer de l’alcool.
Cependant, je ne partage pas l’intérêt de la chaîne de son ami Jivay, qui parle de tout et surtout de n’importe quoi autour de la bière avec souvent des informations complètement fausses… Et très influencés par les grosses marques moyennant argent…
L’intérêt de la fermentation est un vaste sujet très très intéressant pour ceux que ça intéresse et qui est un peu trop souvent résumé à la fabrication d’alcool.
Même si la fermentation à proprement parlé est bien la création d’alcool par des petits champignons (les levures).
Le principal atout de la fermentation reste de pouvoir manger ou boire des aliments de manière sain. L’alcool est un très bon destructeur de pathogènes, il tue des microbes, c’est son action antimicrobien. Lors d’une fermentation, on a également une baisse de pH (le produit devient plus acide), ce qui contribue aussi à tuer des microbes pathogènes (qui peuvent nous nuire), ce qui fait que les aliments se conservent plus longtemps. Très important à l’époque où le frigo n’existait pas (voir mon article précédent : https://lokoyote.eu/les-produits-fermentes-un-oubli-technologique) et donc indispensable pour la survie.
On a par la suite étendu le terme de fermentation à d’autres mécanismes qui font intervenir des microorganismes, par exemple la production de vinaigre (fermentation acétique) ou de choucroute (fermentation lactique), qui est en fait une sorte de chou pourri mais qui, au final, est bien meilleur pour la santé (d’autant que les premiers les choux étaient toxiques, la fermentation permettait donc d’éliminer les molécules toxiques et d’apporter des vitamines. On avait ainsi un produit mangeable, qui se conservait pour l’hiver et enrichi nutritionnellement parlant). La fermentation change également le goût des aliments de départ, c’est ainsi qu’on boit de la bière (non aromatisée hein) qui a des goûts intéressants et non pas simplement un jus de malt (qui a un goût de céréales) ou encore du vin qui n’a pas un goût de jus de raisin.
Il est vrai qu’on ignore encore si le pain ou la bière ont permis aux ancêtres de l’Homme de survivre et de s’étendre, mais la fermentation nous a permis également de rendre comestible d’autres sources de nourriture en « prédigérant » par des microorganismes ces aliments.
Enfin, comme expliqué dans la vidéo, certains microorganismes font une sorte de « cycle », on les retrouve dans notre corps mais également dans les aliments fermentés, ce qui permet aussi de nous enrichir en ces mêmes microorganismes, qui bien souvent, nous sont très favorables et nous aide à nous protéger. Une question intéressante serait de savoir si c’est nous qui hébergions au départ des microorganismes et les avons ensuite relâchés ou si ce sont eux qui sont venus en nous par la consommation de produits fermentés ?
Fun fact : Apparemment, le mot fermenter viens du mot latin “fervere” qui signifie bouillir. Un liquide en fermentation dégage des gaz qui forme une écume ce qui donne l’impression d’ébullition sans trop monter en température (à “froid”).
Un point de la vidéo me fait malheureusement tiquer. Il est vrai que l’alcool est plus énergétique que le sucre (1 g d’alcool apporte 7 kcal alors que 1 g de glucide apporte 4 kcal), mais ce sont des calories vides, elles n’apportent rien car l’alcool est un poison et ne peut pas être stocké contrairement au sucre (glycogène) et au gras (tryglicérides adypocitaire) qui eux, serviront entre autres, à l’effort physique ou le maintien de la température corporelle. L’alcool passe donc en priorité au niveau du foie pour être dégradé et en attendant, on stocke le reste (sucre, graisse, protéines) en gras, c’est ce qu’on appelle la lipogénèse (lipo = le gras, génèse = création), mais l’alcool en lui-même ne fait pas grossir, même si en consommation élevée il a d’autres effets néfastes sur la santé.
Par contre, ce qui reste intéressant est de voir la très longue liste des produits fermentés qui existent en fonction des pays et l’étroite relation qu’ont ces produits avec la culture. Chaque culture a ses propres produits fermentés qui font partie des « aliments de base » et sont tous fabriqués avec des produits locaux et qui demandent un apprentissage gustatif pour être appréciés.
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Haha j’adore ! Heureusement que ce n’est qu’une « grippe ». Il y a des virus bien pire avec un taux de mortalité bien plus élevé et là, on serait vraiment confiné et en état de « pseudo guerre », genre ça :
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Malheureusement c’est assez bien résumé…
Il faut évidemment savoir que les animaux domestiques nous ont apportés beaucoup de maladies tout du long de notre grande histoire de la domestication. Et sans doute, réciproquement ?
Les animaux « de ferme » ont été domestiqué relativement récemment dans l’Histoire de l’Homme.
Cette domestication ne s’est pas faite du jour au lendemain et bon nombre de maladies pour lesquelles nous avons des vaccins actuellement (comme la coqueluche, la tuberculose et la diphtérie) viennent de ces animaux et ont été transmises à l’Homme à force de contacts prolongés, surtout durant les débuts de la domestication.
Au fur et à mesure des générations, les survivants ont acquis une certaine résistance à ces maladies et ont rendu le rapprochement entre l’Homme et ces animaux encore plus facile.
Les échanges qu’on a pu également avoir avec les asiatiques a renforcé l’échange de maladies également et de pathogènes pour lesquels, encore une fois, les survivants se sont habitués et sont devenus donc des « porteurs sains » (on a les pathogènes, virus ou bactéries, mais leur impact sur notre santé est très faible).
C’est ainsi que lors des premières visites aux Amériques, des millions d’amérindiens sont morts de maladies pour lesquelles nous étions devenus très peu sensibles, mais pour eux c’étaient des siècles de domestication et d’adaptation qui sont arrivés d’un coup.
En effet, les amérindiens n’étant que très peu portés sur la domestication animale comme on l’était (leur alimentation très végétarienne avec le maïs et le haricot comblait en grosse partie les manques nutritionnels de la viande), les maladies animales auxquelles ils étaient soumis étaient bien moins virulentes que pour les européens, ou du moins, pas les mêmes.
C’est pour ça, qu’en venant poser pieds sur le continent des Amériques, ce ne sont pas les européens qui ont été décimés de maladie, mais les amérindiens qui avaient très peu de maladies « en dormance » à nous refiler.
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Bonne lecture !
Le plus grand ennemi de la connaissance n’est pas l’ignorance, mais plutôt l’illusion de la connaissance.