Malheureusement c’est assez bien résumé…
Il faut évidemment savoir que les animaux domestiques nous ont apportés beaucoup de maladies tout du long de notre grande histoire de la domestication. Et sans doute, réciproquement ?
Les animaux « de ferme » ont été domestiqué relativement récemment dans l’Histoire de l’Homme.
Cette domestication ne s’est pas faite du jour au lendemain et bon nombre de maladies pour lesquelles nous avons des vaccins actuellement (comme la coqueluche, la tuberculose et la diphtérie) viennent de ces animaux et ont été transmises à l’Homme à force de contacts prolongés, surtout durant les débuts de la domestication.
Au fur et à mesure des générations, les survivants ont acquis une certaine résistance à ces maladies et ont rendu le rapprochement entre l’Homme et ces animaux encore plus facile.
Les échanges qu’on a pu également avoir avec les asiatiques a renforcé l’échange de maladies également et de pathogènes pour lesquels, encore une fois, les survivants se sont habitués et sont devenus donc des « porteurs sains » (on a les pathogènes, virus ou bactéries, mais leur impact sur notre santé est très faible).
C’est ainsi que lors des premières visites aux Amériques, des millions d’amérindiens sont morts de maladies pour lesquelles nous étions devenus très peu sensibles, mais pour eux c’étaient des siècles de domestication et d’adaptation qui sont arrivés d’un coup.
En effet, les amérindiens n’étant que très peu portés sur la domestication animale comme on l’était (leur alimentation très végétarienne avec le maïs et le haricot comblait en grosse partie les manques nutritionnels de la viande), les maladies animales auxquelles ils étaient soumis étaient bien moins virulentes que pour les européens, ou du moins, pas les mêmes.
C’est pour ça, qu’en venant poser pieds sur le continent des Amériques, ce ne sont pas les européens qui ont été décimés de maladie, mais les amérindiens qui avaient très peu de maladies « en dormance » à nous refiler.