Informatique

AtlasOS – Le Windows 10 optimisé pour la virtualisation

Attention, cet article date de 2 ans, les informations peuvent ne plus être à jour...

https://korben.info/windows-10-atlas.html


Tournant encore et toujours sous Ubuntu, il m’arrive parfois d’être malheureusement bloqué à cause de formats de fichier propriétaires nécessitants certains logiciels bien spécifiques disponibles uniquement sous Windows.

Ne voulant pas faire de « Dual Boot » avec 2 partitions (Linux et Windows sur le même disque dur mais séparé, ndlr), j’ai choisi de virtualiser Windows dans Linux via un logiciel de virtualisation (j’ai testé GNOME Machines mais pour Windows les performances étaient moyennes, je suis resté sous VirtualBox pour de meilleurs performances – Lien plus bas pour l’installation facile).

Je cherchais donc une version de Windows très légère pour la virtualisation.

Après essai, cet AtlasOS convient parfaitement !
(Environ 5 sec grand max pour arriver au bureau depuis le lancement en virtualisation. J’ai testé la version 20H2).


Il est possible de changer la langue du système malgré ce qui est indiqué dans le post de Korben. Pour ce faire, il faut changer la valeur d’une clé du registre de Windows :

  • Appuyer sur la touche Windows + r
  • Taper « regedit » sans les guillemets et valider
  • Aller dans HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Policies\Microsoft\Windows\WindowsUpdate
  • Changer la valeur de « DoNotConnectToWindowsUpdateInternetLocations »
    (double-cliquer sur la clé de registre et changer la valeur de « Value data » à 0)
  • Enfin, dans les paramètres Windows, chercher « Language settings »
  • Sous « Preferred languages » cliquer sur le [+], choisir la langue voulue et cocher la case « Set as my Windows display language »
  • Redémarrer Windows

(Solution trouvée dans le Github d’AtlasOS – Apparemment ce sera implémenté d’office dans les prochaines versions).


Pour installer VirtualBox tel qu’empaqueté par l’équipe d’Ubuntu, installez les paquets virtualbox virtualbox-qt virtualbox-dkms virtualbox-guest-additions-iso virtualbox-guest-utils

(Ligne de code d’après le wiki Ubuntu)

Mise à niveau automatique à Ubuntu 22.04 !

Attention, cet article date de 2 ans, les informations peuvent ne plus être à jour...

Passage avec l’outil automatique d’Ubuntu d’une version 20.04 à 22.04 hier.

Eh ben… rien à signaler ! Ce sera bien la première fois ! J’ai déjà fait la mise à niveau de la version 18.04 à la 20.04 en automatique, je cumule donc 2 versions.

Ubuntu 22.04 propose donc une version dite « Wayland » et une autre « Xorg ».

La version Wayland bug un peu, quelques trucs ne sont pas compatibles dont le « mode nuit » intégré à Ubuntu (qui remplace « Red Shift ») pour avoir une lumière tirant vers le rouge le soir, ce qui me sert pas mal et est donc un critère assez déterminant.

La version Xorg a mérité 1 ou 2 redémarrages de plus histoire que tout soit parfaitement correct mais sinon rien de grave.

ÉVIDEMMENT tout ceci ne concerne que mon utilisation minuscule que je peux faire d’un PC.
Pour les autres, il vaudrait apparemment mieux rester sous la version 20.04… Pour le moment !


Le Dock de base d’Ubuntu ne me va pas du tout pour ma manière de travailler, il a fallu que je réinstalle « Gnome-Shell » pour remettre « Dash to panel » qui me correspond parfaitement et est précisément ce que j’attends d’un bon Dock une fois paramétré.

L’application Gnome-Shell ne semble pas se lancer suite à l’installation classique, il est toujours possible de passer par le lien : https://extensions.gnome.org/local/

Pour faire fonctionner l’application « Gestionnaire d’extensions », il faut passer par l’installation via Flatpak :

flatpak install flathub com.mattjakeman.ExtensionManager

(Source : https://ubunlog.com/fr/extension-manager-busca-e-instala-extensiones-sin-navegador/)


Firefox passe automatiquement en version « Snap », pour le moment je n’ai pas vu la différence pour mon utilisation mais il semble qu’il y ait quelques soucis pour certains.


Cette version corrige aussi un truc qui traînait depuis un moment, à savoir l’ouverture d’un fichier texte depuis un serveur FTP qui passe par le gestionnaire de fichiers d’Ubuntu (voir ce billet que j’ai fait il y a 2 ans), maintenant suffit de double-cliquer sans se poser de question :)


En tous cas, Jammy la Méduse (nom de code de la version 22.04, ndlr) semble plutôt fonctionnel sous Xorg, Wayland pour le moment attendra d’être plus mature pour que je l’utilise.

WordPress – Corriger une erreur de tâche Cron introuvable

Attention, cet article date de 2 ans, les informations peuvent ne plus être à jour...

Depuis quelques temps, WordPress intègre un outil de détection de « Santé du site » .

Celui-ci m’indiquait que des événements planifiés avaient échoué (avec l’identifiant de la tâche en question inscrit).

Message d’erreur de tâche planifiée échouée

WordPress n’intégrant plus de suivi des tâches planifiées (Cron task), il faut par conséquent installer l’extension « WP Crontrol » pour accéder à la liste des tâches planifiées.

Une fois ceci fait, on va dans « Outils » > « Événements Cron » et on regarde l’identifiant en question.

Pour ma part, j’avais 4 événements corrompus.

J’avais également des erreurs de type « Warning: A non-numeric value encountered in /home/~/plugins/wp-crontrol/src/event.php on line 389 » ainsi que « Warning: A non-numeric value encountered in /home/~/plugins/wp-crontrol/src/event.php on line 389″

Et d’autres avec gmdate().

Bref, un sacré bordel…

(Après vérification, il s’avère que ces erreurs sont dues à des fonctions et variables liées au temps écoulé et de la manière dont elles sont stockées).

En effet, mes erreurs de tâches planifiées étaient marquées comme manquées depuis… 52 années et 9 mois !

HAHAHAHA ! Ha oui quand même !

On va pas procrastiner plus longtemps alors !

En essayant de simplement « supprimer » la tâche obsolète, j’ai eu le droit à un magnifique : « L’évènement cron 1439927531 est introuvable. »

Ça commence bien.

Et en essayant de le modifier : « L’évènement que vous essayez de modifier n’existe pas. »

Super… Et maintenant je fais quoi ?

Et impossible de démarrer la tâche pour la forcer évidemment puisqu’elle n’existe pas mais qu’elle est quand même là… *facepalm*

Après de nombreuses recherches infructueuses, un éclair de génie ! Et si je créais une tâche planifiée avec WP Crontrol et que je mettais le même nom (Crochet/Hook) que celui répertorié pour l’écraser ?

J’ai donc ajouté l’événement et l’entrée dans la liste des tâches en attente avec le nom en question était toujours présent. Ce qui est rassurant c’est de ne pas avoir 2 entrées avec le même nom.

SAUF QUE, maintenant au lieu de n’avoir que l’option « Supprimer » (Delete) (qui ne marche pas je rappelle), j’ai l’option « Supprimer tous les 2 » !

Et là, miracle ! La suppression fonctionne ! \o/

Une fois ces artefacts foireux supprimés, plus aucun message non plus d’erreur sur des fichiers php à la c(r)on.

Voilà voilà !

Jouer sur Android avec les Joycons (manettes) de la Switch

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j’ai récemment pris un jeu sur le Google Store mais les contrôles sur l’écran du téléphone ne sont pas pour moi, ça m’agace vite de ne pas avoir de bouton physique.

j’ai donc essayé de jouer avec les Joycons de ma Nintendo Switch et ça fonctionne très bien !

il suffit d’activer les paramètres Bluetooth du smartphone, de forcer la synchronisation des manettes gauche (L) et droite (R) en appuyant sur les boutons de synchronisation de chacune des manettes, de valider l’appariement sur Android et voilà !

Bouton de synchronisation de la manette (joycon) de la Nintendo Switch

Pas besoin d’application supplémentaire comme j’ai pu lire sur le net, ça fonctionne très bien comme ça, en tous cas pour Android 12.


Le cas Android 10 (et peut-être 11 ?)

N’ayant pas de smartphone sous Android 11, je n’ai pu essayer que sous Android 10.

Pour les versions un peu plus ancienne d’Android (avant la 12 ?), la synchronisation des manettes fonctionne MAIS un lag/délai est présent (au moins 2 sec !) lorsqu’on les utilise.

Les versions ROOTÉ cependant ne semblent pas avoir ce problème.

Pour résoudre cette latence, sans ROOT, j’ai trouvé une astuce qui semble étonnante au premier abord mais qui marche ! (j’ai testé, mais faut bien respecter l’ordre de la procédure !)
Il faut un casque ou enceinte connectée et le logiciel Discord.

Le lien source : https://candid.technology/connect-joy-con-to-android-input-lag-fix/amp/

  1. Connecter le smartphone à un appareil audio en Bluetooth (casque, enceinte, etc).
  2. Ouvrir Discord (oui, l’application Discord de VoIP)
    • Créer un « serveur » (le gros bouton « + ») et lui donner un nom
    • Rejoindre votre nouveau serveur
    • Cliquer sur « Salons vocaux »
    • Rejoindre le salon créé en cliquant sur « Général » (vous pouvez être seul et bloquer le micro et le haut parleur, pas besoin de communiquer).
  3. À ce moment seulement, connecter le ou les joycons au smartphone en Bluetooth
  4. Profitez des joycons sans lag !
Connexion dans un salon vocal « personnel » sur Discord (interface PC)

Comprendre pourquoi ça marche sans latence comme ça, je l’ignore, mais j’ai pu constater que ça marche. Je suppose qu’en passant par Discord connu pour ses serveurs sans latence doit y être pour quelque chose… Mais si vous avez un vieux smartphone sous la main, essayez, ça reste ludique :)

Retour sur iOS – LeHollandaisVolant

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https://lehollandaisvolant.net/?d=2022/03/04/19/37/19-retours-sur-ios


Ayant eu les 2 précédents smartphones « BQ Aquaris X » et « BQ Aquaris X2 pro » et étant passé récemment sur un « Samsung Galaxy A52S » (pour son petit prix en promo sans abonnement), je me permets de compléter certaines choses, sans critiquer, mais pour rétablir un certain équilibre en toute neutralité (ne connaissant pas iOS).


Pour rappel, les smartphones BQ étaient des smartphones sans presque aucune surcouche propriétaire, c’est-à-dire avec une version nue d’Android appelée « Android ONE », développée par Google et utilisée par certains fabriquants qui ne rajoutent quasiment rien en plus que ce que propose Google.

À l’inverse, Samsung utilise une version d’Android à lui nommée « Samsung One UI », reprenant les outils de Google mais l’alimentant également d’outils propriétaires faisants un peu doublon au premier abord avec ceux de Google (appareil photo, galerie photo, calculatrice, agenda, messages, appels, Store et autres) ainsi qu’une interface maison.
Bien évidemment ces outils ne sont pas des doublons, chaque « version » (Google ou Samsung) ont leurs qualités et leurs défauts.
En fonction de vos besoins et de votre ressenti sur l’application voulue, vous aurez donc le choix.


Ceci étant dit, j’en viens aux différents points relevés par Timo.

Globalement, tout ce qui est énoncé comme défauts d’Android est présent sur Android ONE mais pas du tout sur la surcouche de Samsung.

Et c’est là qu’il est marrant de constater qu’il n’y a décidément pas qu’UNE expérience Android mais plusieurs.

  • L’OCR (reconnaissance de texte) est présente dans l’appareil photo de Samsung avec une reconnaissance du texte mais également du « format » (capable de prendre seulement en photo une feuille par simple reconnaissance de l’objet à la volée avec une fonction « scanner » qui se présente si l’IA pense qu’il y en a besoin).
  • La détection de QRCode est reconnue à la volée avec l’appareil photo, pas besoin de prendre une photo ou de passer par une application externe.
  • Shazam (racheté par Apple et lié fortement à Apple Music désormais) s’ouvre en moins de 0,1 seconde chez moi malgré que ce soit une application tierce pour Android.
    Il y a une option (faire glisser votre écran vers la droite pour accéder à l’écran profil avec une icône en rouage pour modifier les paramètres) pour que Shazam commence la reconnaissance dès l’ouverture de l’application (accélérant d’autant plus la reconnaissance), peut s’ouvrir en restant appuyé sur le bouton « Home » (fonction appelée « Auto-Shazam » et affiche le résultat en notification mais déconne chez moi une fois que la chanson est reconnue).

    Il est possible d’ouvrir les musiques via Spotify en appuyant sur les 3 points en haut à droite une fois la chanson reconnue (oui, c’est vraiment un lien caché pour faire chier en jouant sur le nombre de clics à faire plus nombreux) avec aussi la possibilité que Shazam se connecte à Spotify (en donnant pas mal de droits d’accès dont je ne suis pas content de donner à Shazam).
  • Dans les dernières versions de Google Photos, l’IA reconnaît également les photos et peut les classer toutes seules dans des thèmes (dossiers) avec un nom pour chaque thème comme « Chats », « Selfies », etc. dès l’instant où la sauvegarde des photos sur le Cloud est effective.
  • Les « scripts » sont également présents par les assistants, que ce soit « Google Assistant » pour Android ONE, ou « Bixby » pour Samsung.
    Les 2 sont quasiment similaires pour créer des routines et ont également leur limite que Macrodroid ou d’autres (Tasker, Automate, etc.) n’ont pas et donc permettent plus de choses.
  • Les photos sont largement convenables sur le A52S (pour le prix) où il suffit souvent de faire un focus « forcé » en appuyant sur l’écran lors de la prise de vue sur l’endroit où on veut faire la mise au point quand elle a un peu de mal.
    Les photos sombres sont assez nettes (concerts notamment) et l’appareil photo frontal ne pose aucun problème à faire de belles photos.

    Il y a également un mode VR très fonctionnel sans lag et possibilité de faire du 360° sans souci.
    L’appareil comporte également un mode « PRO » pour Samsung (mais présent aussi sur Android ONE) pour prendre des photos en mode manuel en réglant chaque paramètres comme l’ISO, la luminosité, la vitesse, la couleur, etc.

    [Mais pour le coup, la meilleure interface appareil photo sur un smartphone que j’ai pu voir était sur les smartphones « Lumia » (Windowsphone) avec leur logiciel Lumia Camera qui était très ergonomique.]
  • La prédiction du clavier est vraiment top, avant j’utilisais celle de Microsoft et je suis finalement resté sur le clavier de Google Gboard (celui de Samsung est moins bien pour moi par rapport à son design mais dispose de bons outils comme la correction auto et la prédiction de mot même lorsque l’on utilise plusieurs langues).
    Écrivant quasiment exclusivement par « glissement » (pour éviter de devoir taper), le logiciel reconnaît bien les mots courants et propose efficacement en prédiction la suite, il n’y a que sur des mots techniques qu’il a du mal (au moins les 3 premières fois puis après ça va).
  • Enfin, concernant le partage de fichiers, il peut se faire soit par Bluetooh soit de smartphone en smartphone (Android ?) via le « Partage à proximité » (Nearby Share), équivalent du « Air Drop » de iOS apparemment.
    Il utilise divers protocoles comme le Bluetooth, Bluetooth Low Energy, WebRTC, Wi-Fi peer-to-peer (Wifi Direct) ou les datas (le choix entre le wifi et les datas se fait dans les réglages dans l’application) pour sélectionner le mode le plus adapté au partage du fichier en considération.
    Je n’ai pour le moment jamais utilisé ce type d’envoi mais partagez votre retour si vous avez déjà essayé !