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Retour sur iOS – LeHollandaisVolant

Attention, cet article date de 2 ans, les informations peuvent ne plus être à jour...

https://lehollandaisvolant.net/?d=2022/03/04/19/37/19-retours-sur-ios


Ayant eu les 2 précédents smartphones « BQ Aquaris X » et « BQ Aquaris X2 pro » et étant passé récemment sur un « Samsung Galaxy A52S » (pour son petit prix en promo sans abonnement), je me permets de compléter certaines choses, sans critiquer, mais pour rétablir un certain équilibre en toute neutralité (ne connaissant pas iOS).


Pour rappel, les smartphones BQ étaient des smartphones sans presque aucune surcouche propriétaire, c’est-à-dire avec une version nue d’Android appelée « Android ONE », développée par Google et utilisée par certains fabriquants qui ne rajoutent quasiment rien en plus que ce que propose Google.

À l’inverse, Samsung utilise une version d’Android à lui nommée « Samsung One UI », reprenant les outils de Google mais l’alimentant également d’outils propriétaires faisants un peu doublon au premier abord avec ceux de Google (appareil photo, galerie photo, calculatrice, agenda, messages, appels, Store et autres) ainsi qu’une interface maison.
Bien évidemment ces outils ne sont pas des doublons, chaque « version » (Google ou Samsung) ont leurs qualités et leurs défauts.
En fonction de vos besoins et de votre ressenti sur l’application voulue, vous aurez donc le choix.


Ceci étant dit, j’en viens aux différents points relevés par Timo.

Globalement, tout ce qui est énoncé comme défauts d’Android est présent sur Android ONE mais pas du tout sur la surcouche de Samsung.

Et c’est là qu’il est marrant de constater qu’il n’y a décidément pas qu’UNE expérience Android mais plusieurs.

  • L’OCR (reconnaissance de texte) est présente dans l’appareil photo de Samsung avec une reconnaissance du texte mais également du « format » (capable de prendre seulement en photo une feuille par simple reconnaissance de l’objet à la volée avec une fonction « scanner » qui se présente si l’IA pense qu’il y en a besoin).
  • La détection de QRCode est reconnue à la volée avec l’appareil photo, pas besoin de prendre une photo ou de passer par une application externe.
  • Shazam (racheté par Apple et lié fortement à Apple Music désormais) s’ouvre en moins de 0,1 seconde chez moi malgré que ce soit une application tierce pour Android.
    Il y a une option (faire glisser votre écran vers la droite pour accéder à l’écran profil avec une icône en rouage pour modifier les paramètres) pour que Shazam commence la reconnaissance dès l’ouverture de l’application (accélérant d’autant plus la reconnaissance), peut s’ouvrir en restant appuyé sur le bouton « Home » (fonction appelée « Auto-Shazam » et affiche le résultat en notification mais déconne chez moi une fois que la chanson est reconnue).

    Il est possible d’ouvrir les musiques via Spotify en appuyant sur les 3 points en haut à droite une fois la chanson reconnue (oui, c’est vraiment un lien caché pour faire chier en jouant sur le nombre de clics à faire plus nombreux) avec aussi la possibilité que Shazam se connecte à Spotify (en donnant pas mal de droits d’accès dont je ne suis pas content de donner à Shazam).
  • Dans les dernières versions de Google Photos, l’IA reconnaît également les photos et peut les classer toutes seules dans des thèmes (dossiers) avec un nom pour chaque thème comme « Chats », « Selfies », etc. dès l’instant où la sauvegarde des photos sur le Cloud est effective.
  • Les « scripts » sont également présents par les assistants, que ce soit « Google Assistant » pour Android ONE, ou « Bixby » pour Samsung.
    Les 2 sont quasiment similaires pour créer des routines et ont également leur limite que Macrodroid ou d’autres (Tasker, Automate, etc.) n’ont pas et donc permettent plus de choses.
  • Les photos sont largement convenables sur le A52S (pour le prix) où il suffit souvent de faire un focus « forcé » en appuyant sur l’écran lors de la prise de vue sur l’endroit où on veut faire la mise au point quand elle a un peu de mal.
    Les photos sombres sont assez nettes (concerts notamment) et l’appareil photo frontal ne pose aucun problème à faire de belles photos.

    Il y a également un mode VR très fonctionnel sans lag et possibilité de faire du 360° sans souci.
    L’appareil comporte également un mode « PRO » pour Samsung (mais présent aussi sur Android ONE) pour prendre des photos en mode manuel en réglant chaque paramètres comme l’ISO, la luminosité, la vitesse, la couleur, etc.

    [Mais pour le coup, la meilleure interface appareil photo sur un smartphone que j’ai pu voir était sur les smartphones « Lumia » (Windowsphone) avec leur logiciel Lumia Camera qui était très ergonomique.]
  • La prédiction du clavier est vraiment top, avant j’utilisais celle de Microsoft et je suis finalement resté sur le clavier de Google Gboard (celui de Samsung est moins bien pour moi par rapport à son design mais dispose de bons outils comme la correction auto et la prédiction de mot même lorsque l’on utilise plusieurs langues).
    Écrivant quasiment exclusivement par « glissement » (pour éviter de devoir taper), le logiciel reconnaît bien les mots courants et propose efficacement en prédiction la suite, il n’y a que sur des mots techniques qu’il a du mal (au moins les 3 premières fois puis après ça va).
  • Enfin, concernant le partage de fichiers, il peut se faire soit par Bluetooh soit de smartphone en smartphone (Android ?) via le « Partage à proximité » (Nearby Share), équivalent du « Air Drop » de iOS apparemment.
    Il utilise divers protocoles comme le Bluetooth, Bluetooth Low Energy, WebRTC, Wi-Fi peer-to-peer (Wifi Direct) ou les datas (le choix entre le wifi et les datas se fait dans les réglages dans l’application) pour sélectionner le mode le plus adapté au partage du fichier en considération.
    Je n’ai pour le moment jamais utilisé ce type d’envoi mais partagez votre retour si vous avez déjà essayé !

Windows et ses erreurs d’USB d’installation, encore et toujours ! Ou pas ?

Attention, cet article date de 2 ans, les informations peuvent ne plus être à jour...

J’ai été confronté récemment à un souci sur un PC avec un magnifique BSOD (écran bleu de la mort) où rien ne fonctionnait pour réparer Windows 10 (« windows\system32\boot\winload.exe » manquant, une catastrophe), pas même la réparation intégrée au démarrage de Windows.

Il a donc fallu faire un USB bootable (USB d’installation) pour réinstaller Windows.

Sauf que, créer un USB bootable c’était plus facile avant, et que sous Linux pour en créer pour Windows c’est compliqué.

J’ai donc essayé les logiciels suivants pour créer la clé :

Après avoir vérifié le hash (l’empreinte du fichier, son code unique d’intégrité) sur le site officiel, avoir désactivé le secure boot, bien vérifié que le BIOS était en legacy (ancien), bien activé l’option MBR du live-USB (MBR pour le legacy et GPT pour l’UEFI), changé le port USB pour la clé USB, avoir vérifié que ma clé USB faisait plus de 8 Go… Mais toujours un problème.

J’avais également le message d’erreur bizarre « GNU GRUB Minimal Bash-like line editing is supported » alors qu’il n’y avait pas de dual boot Linux/Windows.

J’avais aussi une boucle de la mort au message « Press any key to boot from CD/DVD/USB ». Impossible de passer à l’étape suivante sans que l’écran réapparaisse sans cesse…

Bref, c’était la merde !

Et je me suis décidé, après plusieurs heures, de tester une nouvelle clé USB.

Et là, BINGO !… On se dit qu’on est con ! \o/

La clé USB était morte, c’est tout...


Mais ça m’a permis de découvrir VENTOY, un magnifique outil de création d’USB d’installation pour Windows et de live-USB pour Linux !

Il suffit de télécharger le fichier compressé sur le site : https://www.ventoy.net/en/download.html et d’extraire l’archive.

D’insérer sa clé USB vierge, d’ouvrir « VentoyGUI.x86_64 », dans les options de choisir le type de partition MBR ou GPT, d’activer ou non le Secure Boot et de cliquer sur « Installation ».
Une fois fait, il suffit de copier-coller l’ISO sur la clé USB.

Ce qui est pratique, c’est que si jamais vous vous êtes trompés pour le secure boot ou le type de partition, pas besoin de tout recommencer, il suffit d’ouvrir VENTOY avec sa clé USB branchée, de modifier les paramètres qu’on veut et de cliquer sur « Mise à jour » pour mettre à jour le fichier de VENTOY pour adapter le démarrage.

Et voilà !

Interface graphique de VENTOY

Quelques conseils à faire et à ne pas oublier pour les prochaines fois pour éviter de perdre du temps :

  • Utiliser une clé USB NEUVE et en prendre une d’au moins 16 Go.
  • Essayer plusieurs ports USB avant de râler et de formater 40 fois la clés.
  • Vérifier l’intégrité du fichier ISO de Windows téléchargé surtout avec une connexion un peu capricieuse.
  • Se souvenir que râler ça n’aide pas forcément !
  • Créer un point de restauration dès le départ dans Windows (qui est désactivé par défaut) : https://www.proservices-informatique.fr/creer-point-de-restauration-windows-10/

[MÀJ] Android 12 et ancienne version : Régler correctement le mode « Ne pas déranger »

Attention, cet article date de 3 ans, les informations peuvent ne plus être à jour...

Parce que je ne suis pas forcément d’accord sur le fait que ce soit à la personne qui envoie les messages à se demander s’il vous dérange ou non, et que je ne suis pas tout à fait d’accord de me dire que c’est à moi de mettre le téléphone en silencieux quand je ne veux pas être dérangé.

Tout comme je n’ai pas envie que des personne viennent sonner chez moi le soir tard et que je n’ai pas envie de laisser la fenêtre ouverte quand il y a du bruit dehors.

Déjà, régler ses applications en enlevant les notifications qui ne sont pas importantes est un bon début pour une meilleure tranquillité.

Ensuite, il y a le mode « Ne pas déranger » sur Android (et sans doute sur iOS aussi) qui permet d’éviter de se faire réveiller par n’importe qui parce que vous avez oublié de mettre votre téléphone en silencieux.

Reste évidemment à bien régler ce mode qui n’est pas très intuitif.


Pour ce faire, aller dans les paramètres d’Android puis chercher « ne pas déranger ».

Suivant la version de votre Android, les paramètres ne sont pas tout à fait les mêmes, mais globalement il faut remplir comme ceci :

  • Appels : à vous de choisir, personnellement j’ai mis « Contacts favoris uniquement » pour des gens à qui je peux répondre en cas d’urgence
  • Appels fréquents / récurrents : autoriser (en cas de vrai problème)
  • Alarmes, rappels et événements : à autoriser (ce serait bête de ne pas se faire réveiller à cause de ce mode)
  • Programme / Horaires : Weeknight (cocher les jours voulus) et vérifier que le programme est bien activé
  • Heure de début : à vous de voir à partir de quelle heure vous ne voulez plus être dérangé
  • Heure de fin : idem
  • Durée par défaut / Pour combien de temps : Jusqu’à la désactivation
  • Cocher « l’alarme peut remplacer l’heure de fin » sur les anciennes versions d’Android

Pour les versions récentes d’Android (12), l’alarme est dissociée du mode « ne pas déranger » par défaut.

Attention à bien cocher « Alarmes » dans les exceptions du mode « Ne pas déranger ».

Petite subtilité, IL NE FAUT PAS activer le mode une fois règlé ! Il s’activera tout seul avec la programmation des heures qu’on vient d’inscrire. Si l’activation du mode est faite manuellement, il faudra le désactiver manuellement également par défaut…

Si votre réveil ne se déclenche pas en plein écran, aller dans :

« Paramètres > Notifications »

Si vos notifications sont sous format « Bref », cliquer sur « Applications incluses » et décocher Horloge.

Android : ouvrir une URL spécifique avec une application

Attention, cet article date de 3 ans, les informations peuvent ne plus être à jour...

Il est possible de forcer un lien internet de s’ouvrir via une application quand celle-ci ne le fait pas par défaut.

Vous choisissez, par exemple, une application tierce pour remplacer Youtube (qu’on ne peut pas désinstaller sur les smartphones Android non « root », c’est-à-dire déverrouillage total, mais il est possible de le désactiver ;) ).

Il suffit d’aller dans les paramètres Android > Applications > Cliquer sur l’application en question > Application par défaut > Cocher « Ouverture liens pris en charge »

Si l’application est bien faite, la ligne « Adresse Web prises en charge » se dégrise et il est possible de cocher les liens déjà proposé si du choix est fait en cliquant dessus, soit de ne pas les cocher mais de voir pour quels liens l’application s’ouvre.

C’est particulièrement utile par exemple quand on fait une recherche sur le web et qu’on doit ouvrir un lien en question (ici Youtube, sans devoir copier le lien et l’ouvrir dans l’application de son smartphone).

Récupérer et générer un fichier APK de son smartphone Android

Attention, cet article date de 3 ans, les informations peuvent ne plus être à jour...

Il peut arriver qu’il y ait besoin d’installer des applications sur son téléphone téléchargées ailleurs que sur le Play Store et que parfois, ces mêmes applications ne sont plus accessibles du jour au lendemain (par les ayant droits par exemple, à tout hasard).

Et c’est d’autant plus embêtant quand vous changez de téléphone et que vous avez besoin de cette application qui fonctionne encore bien sur votre ancien téléphone.

Une solution est d’utiliser l’application « Files » de Google, d’aller dans « Applications », d’aller sur l’application voulue, cliquer sur les 3 points et faire « Partager ».

Ceci extraira automatiquement le fichier APK à partir de l’application.

Reste ensuite à savoir où l’envoyer et de la récupérer sur son nouveau smartphone pour l’installer.