Les secrets de fabrication du vin – LeMonde

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Il y a les vins qui laissent parler la nature, et les autres… Du blanc d’œuf aux levures en passant par le soufre, plus de 47 additifs de synthèse sont autorisés.

Source : Les secrets de fabrication du vin

 

Le vin en France reste très réglementé sur les adjuvants, bien plus qu’au niveau Européen et que dans les autres pays hors-UE car ici, on considère le vin comme un produit noble (vrai/faux, ça c’est un autre débat) et chaque ajout doit être presque demandé sous forme de dérogation.

Par contre, la mode du « sans-sulfite ajouté » (sulfite = forme du soufre) est très présente dans ce milieu, amenant beaucoup de vignerons à faire du vin dit « bio » (encore le bio passe partout) sans sulfite et souvent très contaminés, donnant des vins avec des défauts de goût flagrants qu’ils font passer comme « un goût de terroir » ou un goût de vin naturel.

Le soufre est le plus courant des adjuvants, le plus simple et le moins cher. Il est utilisé comme stabilisateur, antimicrobien et fongistatique. Il est utilisé depuis que l’Homme sait faire du vin.

Mais, depuis quelques années, les œnologues ont diminué drastiquement leur ajout de soufre. Les vrais œnologues ajustent sa quantité en se basant sur des analyses faites en laboratoire pour ajouter la bonne dose afin d’éviter de faire tourner son vin et pour que les gens les plus intolérants aux sulfites boivent tout de même lesdits vins.

Quant aux « acides » ajoutés dans le vin, il s’agit d’acides comestibles puisqu’ils y en a naturellement dans le vin (rappel, le vin a un pH de 3, c’est un acide par définition).

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