Jouer sur Android avec les Joycons (manettes) de la Switch

Attention, cet article date de 3 ans, les informations peuvent ne plus être à jour...

j’ai récemment pris un jeu sur le Google Store mais les contrôles sur l’écran du téléphone ne sont pas pour moi, ça m’agace vite de ne pas avoir de bouton physique.

j’ai donc essayé de jouer avec les Joycons de ma Nintendo Switch et ça fonctionne très bien !

il suffit d’activer les paramètres Bluetooth du smartphone, de forcer la synchronisation des manettes gauche (L) et droite (R) en appuyant sur les boutons de synchronisation de chacune des manettes, de valider l’appariement sur Android et voilà !

Bouton de synchronisation de la manette (joycon) de la Nintendo Switch

Pas besoin d’application supplémentaire comme j’ai pu lire sur le net, ça fonctionne très bien comme ça, en tous cas pour Android 12.


Le cas Android 10 (et peut-être 11 ?)

N’ayant pas de smartphone sous Android 11, je n’ai pu essayer que sous Android 10.

Pour les versions un peu plus ancienne d’Android (avant la 12 ?), la synchronisation des manettes fonctionne MAIS un lag/délai est présent (au moins 2 sec !) lorsqu’on les utilise.

Les versions ROOTÉ cependant ne semblent pas avoir ce problème.

Pour résoudre cette latence, sans ROOT, j’ai trouvé une astuce qui semble étonnante au premier abord mais qui marche ! (j’ai testé, mais faut bien respecter l’ordre de la procédure !)
Il faut un casque ou enceinte connectée et le logiciel Discord.

Le lien source : https://candid.technology/connect-joy-con-to-android-input-lag-fix/amp/

  1. Connecter le smartphone à un appareil audio en Bluetooth (casque, enceinte, etc).
  2. Ouvrir Discord (oui, l’application Discord de VoIP)
    • Créer un « serveur » (le gros bouton « + ») et lui donner un nom
    • Rejoindre votre nouveau serveur
    • Cliquer sur « Salons vocaux »
    • Rejoindre le salon créé en cliquant sur « Général » (vous pouvez être seul et bloquer le micro et le haut parleur, pas besoin de communiquer).
  3. À ce moment seulement, connecter le ou les joycons au smartphone en Bluetooth
  4. Profitez des joycons sans lag !
Connexion dans un salon vocal « personnel » sur Discord (interface PC)

Comprendre pourquoi ça marche sans latence comme ça, je l’ignore, mais j’ai pu constater que ça marche. Je suppose qu’en passant par Discord connu pour ses serveurs sans latence doit y être pour quelque chose… Mais si vous avez un vieux smartphone sous la main, essayez, ça reste ludique :)

Retour sur iOS – LeHollandaisVolant

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https://lehollandaisvolant.net/?d=2022/03/04/19/37/19-retours-sur-ios


Ayant eu les 2 précédents smartphones « BQ Aquaris X » et « BQ Aquaris X2 pro » et étant passé récemment sur un « Samsung Galaxy A52S » (pour son petit prix en promo sans abonnement), je me permets de compléter certaines choses, sans critiquer, mais pour rétablir un certain équilibre en toute neutralité (ne connaissant pas iOS).


Pour rappel, les smartphones BQ étaient des smartphones sans presque aucune surcouche propriétaire, c’est-à-dire avec une version nue d’Android appelée « Android ONE », développée par Google et utilisée par certains fabriquants qui ne rajoutent quasiment rien en plus que ce que propose Google.

À l’inverse, Samsung utilise une version d’Android à lui nommée « Samsung One UI », reprenant les outils de Google mais l’alimentant également d’outils propriétaires faisants un peu doublon au premier abord avec ceux de Google (appareil photo, galerie photo, calculatrice, agenda, messages, appels, Store et autres) ainsi qu’une interface maison.
Bien évidemment ces outils ne sont pas des doublons, chaque « version » (Google ou Samsung) ont leurs qualités et leurs défauts.
En fonction de vos besoins et de votre ressenti sur l’application voulue, vous aurez donc le choix.


Ceci étant dit, j’en viens aux différents points relevés par Timo.

Globalement, tout ce qui est énoncé comme défauts d’Android est présent sur Android ONE mais pas du tout sur la surcouche de Samsung.

Et c’est là qu’il est marrant de constater qu’il n’y a décidément pas qu’UNE expérience Android mais plusieurs.

  • L’OCR (reconnaissance de texte) est présente dans l’appareil photo de Samsung avec une reconnaissance du texte mais également du « format » (capable de prendre seulement en photo une feuille par simple reconnaissance de l’objet à la volée avec une fonction « scanner » qui se présente si l’IA pense qu’il y en a besoin).
  • La détection de QRCode est reconnue à la volée avec l’appareil photo, pas besoin de prendre une photo ou de passer par une application externe.
  • Shazam (racheté par Apple et lié fortement à Apple Music désormais) s’ouvre en moins de 0,1 seconde chez moi malgré que ce soit une application tierce pour Android.
    Il y a une option (faire glisser votre écran vers la droite pour accéder à l’écran profil avec une icône en rouage pour modifier les paramètres) pour que Shazam commence la reconnaissance dès l’ouverture de l’application (accélérant d’autant plus la reconnaissance), peut s’ouvrir en restant appuyé sur le bouton « Home » (fonction appelée « Auto-Shazam » et affiche le résultat en notification mais déconne chez moi une fois que la chanson est reconnue).

    Il est possible d’ouvrir les musiques via Spotify en appuyant sur les 3 points en haut à droite une fois la chanson reconnue (oui, c’est vraiment un lien caché pour faire chier en jouant sur le nombre de clics à faire plus nombreux) avec aussi la possibilité que Shazam se connecte à Spotify (en donnant pas mal de droits d’accès dont je ne suis pas content de donner à Shazam).
  • Dans les dernières versions de Google Photos, l’IA reconnaît également les photos et peut les classer toutes seules dans des thèmes (dossiers) avec un nom pour chaque thème comme « Chats », « Selfies », etc. dès l’instant où la sauvegarde des photos sur le Cloud est effective.
  • Les « scripts » sont également présents par les assistants, que ce soit « Google Assistant » pour Android ONE, ou « Bixby » pour Samsung.
    Les 2 sont quasiment similaires pour créer des routines et ont également leur limite que Macrodroid ou d’autres (Tasker, Automate, etc.) n’ont pas et donc permettent plus de choses.
  • Les photos sont largement convenables sur le A52S (pour le prix) où il suffit souvent de faire un focus « forcé » en appuyant sur l’écran lors de la prise de vue sur l’endroit où on veut faire la mise au point quand elle a un peu de mal.
    Les photos sombres sont assez nettes (concerts notamment) et l’appareil photo frontal ne pose aucun problème à faire de belles photos.

    Il y a également un mode VR très fonctionnel sans lag et possibilité de faire du 360° sans souci.
    L’appareil comporte également un mode « PRO » pour Samsung (mais présent aussi sur Android ONE) pour prendre des photos en mode manuel en réglant chaque paramètres comme l’ISO, la luminosité, la vitesse, la couleur, etc.

    [Mais pour le coup, la meilleure interface appareil photo sur un smartphone que j’ai pu voir était sur les smartphones « Lumia » (Windowsphone) avec leur logiciel Lumia Camera qui était très ergonomique.]
  • La prédiction du clavier est vraiment top, avant j’utilisais celle de Microsoft et je suis finalement resté sur le clavier de Google Gboard (celui de Samsung est moins bien pour moi par rapport à son design mais dispose de bons outils comme la correction auto et la prédiction de mot même lorsque l’on utilise plusieurs langues).
    Écrivant quasiment exclusivement par « glissement » (pour éviter de devoir taper), le logiciel reconnaît bien les mots courants et propose efficacement en prédiction la suite, il n’y a que sur des mots techniques qu’il a du mal (au moins les 3 premières fois puis après ça va).
  • Enfin, concernant le partage de fichiers, il peut se faire soit par Bluetooh soit de smartphone en smartphone (Android ?) via le « Partage à proximité » (Nearby Share), équivalent du « Air Drop » de iOS apparemment.
    Il utilise divers protocoles comme le Bluetooth, Bluetooth Low Energy, WebRTC, Wi-Fi peer-to-peer (Wifi Direct) ou les datas (le choix entre le wifi et les datas se fait dans les réglages dans l’application) pour sélectionner le mode le plus adapté au partage du fichier en considération.
    Je n’ai pour le moment jamais utilisé ce type d’envoi mais partagez votre retour si vous avez déjà essayé !

De l’importance de la redondance d’informations – la duplication de contenu

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Je peste souvent contre ces sites qui ne font que copier honteusement l’information d’autres sites pour faire de l’actualité, donc du clic et donc du fric.
(Surtout avec des erreurs grossières qui ne sont pas corrigées d’un site à l’autre, que les sources ne sont pas citées, que rien n’est ajouté…)

Et c’est souvent vu comme quelque chose de négatif, synonyme de plagiat évident.

Mais force est de constater que la redondance peut parfois avoir du bon !

Surtout quand un site/blog que vous suivez publie des informations très utiles que vous gardez en marque-pages et dont vous souhaitez, un jour, retrouver l’information au besoin.

Mais hélas ! Le site/blog n’est plus et l’information est à jamais disparue…


Un système redondant est dans ce cas très intéressant pour dupliquer l’information et ne pas la perdre ! Certains amis blogueurs l’ont très bien compris et utilisent un système de duplication automatique pour éviter cette disparition (censure).

Il ne faut donc pas simplement copier le lien source mais le contenu.

L’autre avantage de ce système de redondance est évidemment de transmettre l’information au plus grand nombre en maximisant les chances qu’elle soit vue.

On suit tous quelques sites pour se tenir informé, dont des « agrégateurs » de flux, mais il est impossible de TOUT lire ni de tout suivre (ou alors faut me dire comment vous faites !).
Je lis souvent dans des articles des phrases type : « Comme vous l’avez vu passé » / « Je vous apprends rien » / « Vous savez » etc.

Non, on ne l’a pas forcément vu, ni lu, ni entendu.

Et on ne s’abonne pas forcément à une source dont la thématique globale ne nous intéresse pas.

C’est pour cela que reposter certaines informations peut parfois être utile et par le fait, transmettre de « bonnes » informations (mais qu’est-ce qu’une bonne information ?) en la répétant pour qu’elle soit visible au moins une fois devant les lecteurs (même principe que pour les « fake news » en fait mais sans titre putaclic).

La connaissance ça se transmet, mais plutôt que de simplement recopier, autant en profiter pour préciser, corriger ou modifier le contenu d’intérêt, et donc de créer et améliorer en se basant sur le travail des autres tout en n’oubliant pas de les citer ;)

Voyage au pays des maths – Arte.tv

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Un petit post pour partager une rare pépite de la vulgarisation mathématiques, vaste domaine très complexe pour de nombreuses personnes et qui ne demande qu’à être vulgarisé pour mieux se faire connaître et (peut être) apprécié.

Et c’est Arte cette fois qui l’a fait !

Je vous laisse découvrir cette mini série de 10 épisodes d’une 10aine de minutes chacun où « on ne va pas vraiment faire de maths mais juste jeter un œil au paysage »

https://www.arte.tv/fr/videos/RC-021426/voyages-au-pays-des-maths/

ou sur Youtube :

https://youtube.com/playlist?list=PLCwXWOyIR22veT31gK5JwmqxuVc0Uoy8a

Windows et ses erreurs d’USB d’installation, encore et toujours ! Ou pas ?

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J’ai été confronté récemment à un souci sur un PC avec un magnifique BSOD (écran bleu de la mort) où rien ne fonctionnait pour réparer Windows 10 (« windows\system32\boot\winload.exe » manquant, une catastrophe), pas même la réparation intégrée au démarrage de Windows.

Il a donc fallu faire un USB bootable (USB d’installation) pour réinstaller Windows.

Sauf que, créer un USB bootable c’était plus facile avant, et que sous Linux pour en créer pour Windows c’est compliqué.

J’ai donc essayé les logiciels suivants pour créer la clé :

Après avoir vérifié le hash (l’empreinte du fichier, son code unique d’intégrité) sur le site officiel, avoir désactivé le secure boot, bien vérifié que le BIOS était en legacy (ancien), bien activé l’option MBR du live-USB (MBR pour le legacy et GPT pour l’UEFI), changé le port USB pour la clé USB, avoir vérifié que ma clé USB faisait plus de 8 Go… Mais toujours un problème.

J’avais également le message d’erreur bizarre « GNU GRUB Minimal Bash-like line editing is supported » alors qu’il n’y avait pas de dual boot Linux/Windows.

J’avais aussi une boucle de la mort au message « Press any key to boot from CD/DVD/USB ». Impossible de passer à l’étape suivante sans que l’écran réapparaisse sans cesse…

Bref, c’était la merde !

Et je me suis décidé, après plusieurs heures, de tester une nouvelle clé USB.

Et là, BINGO !… On se dit qu’on est con ! \o/

La clé USB était morte, c’est tout...


Mais ça m’a permis de découvrir VENTOY, un magnifique outil de création d’USB d’installation pour Windows et de live-USB pour Linux !

Il suffit de télécharger le fichier compressé sur le site : https://www.ventoy.net/en/download.html et d’extraire l’archive.

D’insérer sa clé USB vierge, d’ouvrir « VentoyGUI.x86_64 », dans les options de choisir le type de partition MBR ou GPT, d’activer ou non le Secure Boot et de cliquer sur « Installation ».
Une fois fait, il suffit de copier-coller l’ISO sur la clé USB.

Ce qui est pratique, c’est que si jamais vous vous êtes trompés pour le secure boot ou le type de partition, pas besoin de tout recommencer, il suffit d’ouvrir VENTOY avec sa clé USB branchée, de modifier les paramètres qu’on veut et de cliquer sur « Mise à jour » pour mettre à jour le fichier de VENTOY pour adapter le démarrage.

Et voilà !

Interface graphique de VENTOY

Quelques conseils à faire et à ne pas oublier pour les prochaines fois pour éviter de perdre du temps :

  • Utiliser une clé USB NEUVE et en prendre une d’au moins 16 Go.
  • Essayer plusieurs ports USB avant de râler et de formater 40 fois la clés.
  • Vérifier l’intégrité du fichier ISO de Windows téléchargé surtout avec une connexion un peu capricieuse.
  • Se souvenir que râler ça n’aide pas forcément !
  • Créer un point de restauration dès le départ dans Windows (qui est désactivé par défaut) : https://www.proservices-informatique.fr/creer-point-de-restauration-windows-10/