Curiosité

Créer du code facilement avec les IA ?

Attention, cet article date de 1 an, les informations peuvent ne plus être à jour...

Je reste tout de même assez bluffé par ces nouvelles IA qui émergent avec leur capacité d’interaction en langage naturel.

Pour des projets pro et perso, j’ai dû coder quelques petits trucs qui, pour quelqu’un connaissant très bien la programmation, n’aurait certainement pas pris longtemps à faire, mais j’ai voulu tenter par moi-même et me suis aidé des IA pour ça.

Et étonnamment, ça marche très bien.

Il faut par contre être très précis sur ce qu’on veut, ne pas hésiter à détailler la procédure, quitte à la faire sur plusieurs échanges avec l’IA pour qu’elle comprenne le besoin.

Le code donné est fournit avec des explications et des commentaires dans le code, ce qui est vraiment appréciable.
Mais le code donné n’est pas clé en main, il faut tout de même l’adapter à nos besoins, mais pour ça, l’IA nous aiguille sur les parties à modifier et, au pire, on peut lui demander de nous aider davantage.

On peut aussi demander des explications sur les fonctions ou demander une alternative.

On peut faire modifier à la volée un code pour l’adapter ou demander de trouver une erreur.

Oui bon, l’informatique ça reste bête et méchant, c’est de la logique pure où il suffit de savoir lire me diront certains, il y a le risque que le code écrit soit dégueulasse ou blindé de failles de sécurité…

Oui, non, je ne sais pas.

Pour mon cas, je n’avais pas à me soucier de ça mais ça doit rester des problématiques à garder en tête.

Je n’avais pas non plus à me soucier à transmettre des données sensibles, mais là aussi il faut savoir rester assez vague dans le contenu mais en même temps assez précis sur la demande.

Par exemple :

« Je veux qu’une variable A soit en interaction avec un champs de recherche 1 et qu’une variable B soit pris en compte lors d’un clic sur un bouton 2 » etc.

Le fait que n’importe qui puisse demander de « manière naturelle » avec des mots ouvre énormément de possibilité, mais la contre-partie est qu’il faut être le plus exact possible et le plus clair !
(Peut-être que ça re-motivera de nombreuses personnes à écrire correctement ?)

Ces IA restent des chatbots pas vraiment intelligents qui ont tendance à recracher des suites de codes ou de mots qu’ils ont déjà vu ailleurs mais ça évolue mine de rien.
Cependant, il faut toujours prendre des pincettes avec les informations qu’ils donnent.

Comment lire les « Valeurs nutritionnelles » d’un aliment, ce qu’il se cache derrière et pourquoi ce n’est pas remplaçable

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Obligatoires sur les produits transformés, les informations nutritionnelles permettent de refléter la qualité de l’aliment.

Ce n’est pas une liste d’ingrédients et ne la remplace pas, mais la complète d’une certaine manière.

La liste d’ingrédients est également obligatoire et indique par ordre d’importance décroissante les ingrédients (de celui qu’on retrouve le plus à celui le moins présent dans la préparation, en indiquant par des valeurs en pourcentage ceux présents sur le visuel ou indiqués sur l’emballage) avec la mise en évidence des produits allergènes.
Cette liste peut être très utile pour comparer 2 produits qui se ressemblent : si le premier produit contient des fruits en 1er ingrédient et l’autre du sucre, vous saurez que le 1er est meilleur.

Pour aller plus loin :
https://www.economie.gouv.fr/particuliers/denrees-alimentaires-regles-etiquetage

Les valeurs nutritionnelles, quant à elles, servent à renseigner le consommateur sur la composition qualitative de l’aliment.

Le format type obligatoire est celui-ci :

Tableau type obligatoire à renseigner par le fabricant
Source de l’image

Il est rare que d’autres éléments figurent dessus.
Ça peut être le cas dans certains produits où on justifie certaines allégations nutritionnelles comme « riche en fer », « contribue à un métabolisme normal », etc. en indiquant certains minéraux ou vitamines en plus (mais qui n’en font pas forcément de bons produits pour la santé dans leur ensemble).

De premier abord, il peut faire peur et soyons francs, il n’est pas très sexy et mériterait un meilleur visuel.
Mais il est en réalité assez simple à lire et fournit beaucoup d’informations importantes quand on comprend ce qu’il y a derrière.
Il y a, selon moi, un manque d’informations sur ce genre de choses, ce n’est pas parce que c’est marqué que tout le monde est censé savoir ce que c’est.
Oui, l’information est trouvable sur le Net, mais pas toujours de manière simple.

C’est un tableau neutre et obligatoire, il permet de se détacher du packaging très tape-à-l’œil (avec de belles couleurs et images suggérant des vertus bien-être ou autre) et du fameux Nurti-Score (voir plus loin).

Il est parfois complété avec des %AQR, ANC, AJR etc.
Ces acronymes sont des « normes » qui indiquent comment cet aliment couvre les besoins sur les nutriments indiqués pour une personne avec un besoin énergétique de 2000 kcal.

Bien souvent, sur les sites que j’ai pu lire, les informations ne sont pas très claires et les explications en Nutrition… presque inexistantes.
Je vais essayer, sans trop rentrer dans le détail, de vous expliquer (et en mettant des liens pour ceux qui souhaitent creuser) ce qui se cache vraiment derrière ces noms et nombres.
On appellera « aliment brut » les aliments dans leur état originel (un fruit récolté, par exemple) pour éviter l’appellation « naturel » qui porte souvent à confusion.

La nutrition n’est pas une science exacte, elle s’actualise en fonction des connaissances, mais il faut tout de même constater que le plus gros problème lié à l’alimentation (de nos jours en France) reste la sur-alimentation et la sédentarité.
Parfois, on ne connaît pas encore les mécanismes sous-jacents à certaines pratiques alimentaires malgré qu’on voit qu’il peut y avoir des relations (corrélation n’est pas causalité, tant qu’on n’arrive pas à montrer le lien direct, on le suppose).

D’autres facteurs à plus larges échelles ont également un impact, comme le fait d’avoir eu des grands-parents ayant connu une période de disette (facteur épigénétique), avoir été allaité bébé (facteur microbien et microbiote), avoir eu une bonne alimentation durant les premières années de vie, l’impact sociétal des grandes distributions dans le choix des produits présentés en rayon et leur impact sur le marché local, de nombreux facteurs socio-économiques (comme le prix du produit et le budget alloué) etc.

Enfin, n’oublions pas que le choix dans la nourriture est un luxe et que de nombreuses personnes n’ont pas accès à suffisamment de nourriture dans le monde actuellement, là où d’autres sur-consomment et que, paradoxalement, les aliments les plus énergétiques, sont les moins chers (junk-food) mais aussi les moins sains.

Cet article étant assez long et dense, la suite est visible par le lien ci-dessous pour ne pas gêner le déroulement du reste de la page pour les personnes non intéressées.

(suite…)

Youtube – 100 personnes testent une méthode d’INTELLIGENCE COLLECTIVE – Fouloscopie

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Petite chaîne que j’apprécie pour son contenu de qualité.

Cette vidéo (assez fun au passage) permet de mieux comprendre les influences et le phénomène « d’intelligence collective », où, globalement, une majorité est capable de trouver une bonne réponse.

Dans la vidéo, il est aussi expliqué les biais possible d’influence et comment, malgré l’effet d’intelligence collective, il est possible de diriger des résultats vers ce qu’on veut.

C’est assez intéressant car en recherche, de nombreux biais cognitifs peuvent être présents lors d’études et peuvent par conséquent influencer les participants.
Il arrive donc que les personnes qui mènent l’étude (notamment en psychologie) vous fassent croire que l’étude à laquelle vous participez sera pour une chose, alors qu’en réalité ils regarderont autre chose pour éviter que vous soyez préparés et que vous ne faussiez les résultats.

Connaître certains biais de pensée est important car ils font partie de la vie courante et nous y sommes sans arrêt confrontés.

DEFAKATOR – 🤖 Comprendre ChatGPT

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Mieux comprendre ChatGPT, sans pour autant l’excuser pour ses fakes éhontés. Pour tout comprendre aux IA génératives.

Une excellente vidéo que je recommande, très très claire et très bien documentée, du bon Defakator en somme !

De quoi ces nouvelles « IA » sont vraiment capables ?

Attention, cet article date de 2 ans, les informations peuvent ne plus être à jour...

Si vous n’êtes pas très ancrés dans la culture geek, sachez que depuis quelques temps, de nouvelles « IA » ont été rendues publiques pour créer des choses qui peuvent sembler assez magique aux premiers abords et même, presque « intelligentes ».

Avant de s’enflammer et de voir l’arrivée d’intelligences aussi poussées que certaines d’entre vous, il est intéressant de comprendre COMMENT ces algorithmes fonctionnent, et ce, pour 2 raisons :

Déjà, pour apprendre quelque chose… Et la 2e pour ne pas se faire entuber par ce qu’on lit ou entend.

Les 2 « IA » qui font parlées d’elles sont ChatGPT, l’IA d’Elon Musk, et les « IA » de créations d’images.

N’étant absolument pas du domaine, j’ai trouvé 2 vidéos très intéressantes de très bons vulgarisateurs pour l’expliquer de manière moins lourde qu’une tonne de texte écrit ici :D

(Regardez-les dans l’ordre pour mieux comprendre)

Fonctionnement de ChatGPT et pourquoi il faut prendre des pincettes
Comment les IA inventent des images

Dans ce vaste monde des « IA », une autre s’est fait particulièrement remarquée pour avoir réussi à « comprendre » une chose assez simple mais tellement complexe en science du vivant : le repliement des protéines.

Je me souviens de mes cours de biochimie où on m’avait appris qu’on n’arrivait pas à comprendre les mécanismes sous-jacents pour prédire de manière fiable la structure finale des protéines et que c’était un problème majeur en Biochimie.

Un sujet très intéressant mais très complexe, car, ce qu’il faut comprendre, c’est que pour le moment, voir des protéines en 3D (comment elles sont en vrai) est extrêmement difficile car l’environnement dans lequel elles sont influe beaucoup sur leur forme et il faut des techniques de purification extrême et des techniques de pointe longues, coûteuses et assez hasardeuses quant à leur succès malgré les efforts mis en œuvre (parfois ça marche et parfois pas du tout).

Un petit lien Wiki pour les très motivés : https://fr.wikipedia.org/wiki/Structure_des_prot%C3%A9ines !

Il s’agit de l’IA DeepMind (racheté par Google) qui a réussi cet exploit.
Cette super « IA » hyper-polyvalente capable de s’adapter à tout grâce au jeu (voir le podcast de France culture qui retrace les débuts de DeepMind, son rachat et pourquoi ce genre d’outils permet de montrer que la Recherche Académique (publique) peut très bien fonctionner conjointement avec de la Recherche Privée (entreprise)).

De manière plus récente, Google a également sorti son « IA » concurrente à ChatGPT appelée Sparrow qui fonctionne encore un peu différemment et repose sur DeepMind.
Elle permettrait d’être plus précise sur ce qu’elle énonce et éviterait les biais de ChatGPT (voir la 1e vidéo).
Comme elle est encore en accès fermé, on ne peut que faire confiance aux billets qui en parlent pour le moment (voir : https://www.deepmind.com/blog/building-safer-dialogue-agents ou ici : https://www.blogdumoderateur.com/sparrow-reponse-google-chatgpt)

Merci ChatGPT, je me coucherai moins bête !