Attention, cet article date de 10 ans, les informations peuvent ne plus être à jour...
Il y a peu de temps en formation j’ai pu discuter avec un ergonome que j’avais eu en formation sur les « gestes et postures » et sur les habilitations électriques et, du coup, en discutant, on en est arrivé à parler du mal de dos (qualifié aussi de mal du siècle) et dont 8 personnes sur 10 seraient atteintes tout de même !
Il s’avère que la tendance des prochaines années ne sera plus exclusivement le dos mais les doigts (et surtout les pouces !) et les cervicaux et ce, dû à l’utilisation massive et intensive de téléphone et tablette : mauvaise posture et envoi de SMS à gogo (2500 environ selon la dernière moyenne établie, soit 80 par jour environ) auxquels s’ajoutent les jeux vidéos (consoles mais surtout tactiles), voilà qui vous donnera un risque bien plus qu’accru de tendinites et de fusion des cervicales.
Les gestes répétés même à petite dose c’est le pire, surtout lorsqu’ils sont commencés tôt.
Ajoutés une grosse larme d’insomnie et mélanger.
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Cette idée reçue est encore pire que celle des épinards je crois…
Donc non, tout notre cerveau est sollicité. Tout le monde a déjà vu un scan IRM au moins dans une série, y a jamais des zones de notre cerveau qui ne « s’allument » pas.
Par contre, en effet, il n’y a qu’environ 10% de notre cerveau qui peut être utilisé en même temps, et ce, pour des raisons énergétiques.
Et si vous appreniez quelques trucs sur notre cerveau ?
Une vidéo bien fichue :)
PS : Si le concept vous fait penser à celui d’Axolot, c’est totalement normal ;)
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Pourquoi avoir débuté avec Linux ?
Mon premier système d’exploitation dont j’ai su me servir correctement était Windows XP. Malheureusement, on ne peut pas dire que c’était un modèle concernant la sécurité… Non pas que Linux le soit d’avantage.
J’en avais surtout marre des mises à jour à n’en plus finir du démarrage à l’arrêt du PC, en passant par 3 redémarrages entre temps bien sûr, mais aussi des ralentissements au bout d’1 mois.
J’ai voulu essayer quelque chose de nouveau, de frais, pas trop compliqué à prendre en main, assez fourni et surtout, pouvant faire tourner mon vieux PC de l’époque qui était loin d’être une bête de course !
Pour moi Linux, c’était COM-PLI-QUÉ ! Tout le monde autour de moi le disait et apparemment, c’était pas pour le commun des mortels.
J’ai commencé par Ubuntu, la version la plus médiatisée, la plus « simple ».
J’ai pas du tout accroché, trop gourmande, pas ergonomique, mais bien fournie. Il me fallait trouver un équivalent !
Une amie m’avait parlé de Linux Mint, distribution qu’elle utilisait depuis quelques temps déjà et en était satisfaite (la 1e version date de 2006, c’est assez récent).
Du coup, j’ai commencé avec un live-CDversion 10 (Julia) (oui, toutes les versions de Linux Mint ont des noms féminins avec des significations) en… 2010, déjà. http://www.linuxmint.com/rel_julia_whatsnew.php
Basée sur Ubuntu et légère, elle avait l’avantage d’être personnalisable, avoir Mate (Gnome 2, toujours d’actualité et très paramétrable) pour « l’environnement » (rendu graphique, logiciel intégré, etc). Beaucoup de bugs pour l’époque mais le coup de cœur !
Je n’y connaissais rien et à force de bidouiller et se dire « Ah bah la prochaine fois je supprimerai pas ce fichier/dossier ! », on comprend.
L’avantage d’une telle version c’est que vous pouvez pour le coup demander/vous renseigner auprès de la communauté d’Ubuntu et de Linux Mint.
Puis, au fil des versions, Linux Mint a su se différencier, je repense notamment à la version 12 (en 2011) : Ubuntu décide de passer à la version 3 de Gnome, jugée peu pratique et compliquée, ce changement a eu pour effet de propulser Linux Mint.
En effet, pour satisfaire un grand nombre d’utilisateur, la communauté de Linux Mint a contribué à la création d’une surcouche appelée MGSE (Mint GNOME Shell Extensions) qui deviendra par la suite Cinnamon (entre autres).
Linux, une philosophie
Non je ne fume pas mais vous vous en rendrez compte en l’essayant.
Linux n’est pas fait pour tout le monde, et la gratuité du service ne fait pas tout.
C’est avant tout un outil de création, de partage, de rassemblement et d’entraide, beaucoup d’entraide ! Linux n’est pas LA solution pour radins ou de dépannage.
Si l’informatique ne vous intéresse pas plus que ça, en général vous ne devriez pas accrocher. Cependant, les communautés ont fait un effort monstre ces dernières années en adaptant le système, en le faisant toujours plus simple, plus facile d’accès et toujours plus attractif.
Fini le temps à passer des heures en ligne de commande, Linux se veut disponible pour tous !
Pas mal de personnes de mon entourage ne connaissant qu’un chouïa d’informatique se sont vite habitués et ont gardé le système. Beaucoup de logiciels sont intégrés par défaut et surtout l’essentiel (traitement de texte, internet, musique, etc) que la majorité totalité des gens utilisent.
Le gros inconvénient est que les programmes de Windows ne sont pas compatibles Linux, à vous de chercher des équivalents pour vos besoins particuliers.
Si vous êtes du genre à laissez tomber un système d’exploitation parce qu’il n’a pas l’application que vous cherchez, c’est même pas la peine de commencer.
Sinon, une bibliothèque logiciel vous permet de trouver assez facilement des alternatives.
Et maintenant, grâce à SteamOS, de plus en plus de jeux récents tournent sous Linux. Et dire qu’il y a encore quelques années personnes ne s’y attendait.
Toujours désireux d’en apprendre d’avantage, je teste assez régulièrement d’autres versions de Linux en live CD si possible, sinon en Virtualisation.
Dernièrement j’ai essayé Fedora, ElementaryOS et Deepin.
Fedora est spéciale mais j’aime bien.
ElementaryOS j’aime moyen, c’est beau, rapide mais c’est fermé de partout, même le bureau ne sert à rien. C’est récent donc à suivre.
Deepin est chinois, l’interface s’utilise beaucoup à la souris mais reste assez buguée.
La prochaine : OpenSuse.
Pour le moment, aucune ne s’est approchée de ce que Mint propose : de l’ergonomie, de la flexibilité et de la puissance.
Voilà pourquoi je pense rester un moment dessus :)
Pfiou, un bon pavé ! Merci à celles et ceux ayant eu le courage de le lire ;)
Edit : Je suis passé finalement à Ubuntu car plus à jour et l’interface d’Unity me plaisait mieux. Mais le monde Linux me plaît toujours autant ! Et pour les mêmes raisons citées dans l’article :)
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Voilà une question simple qui, pourtant, est assez révélateur sur ce qu’on sait, ce que l’on croit savoir et ce qu’on entend.
Avant tout, qu’est-ce qu’un savon ?
Un savon est ce que l’on appelle un détergent, c’est une molécule qui va permettre de nettoyer. On le classe aussi dans les émulsionnants (ou tensioactifs), c’est-à-dire qui crée/stabilise les émulsions (mélange stable de l’huile dans de l’eau le plus souvent, comme la vinaigrette !)
Qu’est-ce qu’un antiseptique ?
Un antibactérien est une classe de molécule capable de détruire les bactéries et seulement les bactéries (ce qui comprend les antibiotiques qui, vous le savez, n’agissent que sur les bactéries).
Cependant les bactéries sont très douées pour s’adapter et contrer certaines voies d’action des antibactériens.
Le savon est créé à partir de matière grasse (le plus souvent de l’huile, ce qui inclut aussi le pétrole) mais aussi de matière grasse animale.
Par définition, un corps gras est lipophile (qui aime le gras) et donc hydrophobe (qui n’aime pas l’eau).
C’est que l’on voit clairement lorsqu’on mélange de l’huile avec de l’eau, il n’y a pas de mélange ;) ceci étant due à la composition chimique de l’huile et de ses interactions avec les molécules d’eau. Dans ce cas là, aucune interaction ne peut se faire, les 2 liquides restent bien séparés.
Les corps gras se retrouvent quasi-exclusivement sous forme d’ester d’acide gras.
Cet ester, par un processus appelé SAPONIFICATION (réaction entre un ester et une base forte chimique, telle que la soude) va créé un ION CARBOXYLATE (en gros, une molécule chargée, amphiphile, qui aime l’eau et les graisses) et c’est cet ion que l’on appelle SAVON.
L’intérêt du savon réside dans le fait que celui-ci est capable de former des émulsions avec de l’eau et de l’air. Ce sont les bulles.
En présence de matière grasse, les bulles sont détruites et forment des micelles, des petites structures emprisonnant les salissures grasses.
Aidé par l’action mécanique (le « frottage »), le savon va pouvoir encerclé les salissures qui seront ensuite balayées par l’eau et finiront à l’égout.
« Trop d’hygiène, tue l’hygiène »
Cependant en vous lavant (les mains par exemple), le but recherché n’est pas l’élimination des bactéries mais bien de salissures visibles.
Eh oui ! La peau est une véritable barrière protectrice contre les agressions mécaniques, chimiques, thermiques, microbiennes et solaires.
Cependant ce super-bouclier a aussi un équilibre qui lui est propre. Son pH est acide (entre 4 et 7) et sa grande résistance chimique est due en grande partie grâce à la kératine (une protéine constituant les ongles et les cheveux) et qui est sensible… au détergent et au pH basique, les savons.
Trop de lavage fragilise la peau et donc diminue son action de protection et sa structure.
Au-dessus de la peau, une couche d’huile protectrice est présente (sécrétée par nos cellules comme le sébum et met plusieurs heures à se reformer) dans laquelle des bactéries sont installées par l’intermédiaire d’un biofilm. Le biofilm est un milieu sécrété par les bactéries pour adhérer aux surfaces, mais aussi leur servant à échanger, communiquer, synthétiser et se développer.
Se laver élimine donc cette couche de « gras » qui entraîne les bactéries.
Efficace me direz-vous. Mais ce n’est pas forcément bénéfique…
En empêchant la formation de cette couche de gras on expose notre peau directement à l’extérieur.
De plus, la quasi-totalité des bactéries que nous connaissons ne sont pas pathogènes, bien au contraire ! Elles nous aident à lutter contre les bactéries qui nous sont néfastes et d’autres organismes comme les champignons et même, à vivre pour les bactéries symbiotiques !
De plus, détruire toutes les bactéries de manière chimique revient à laisser notre système immunitaire en veille, incapable de créer des anticorps et moins productifs en cas d’infection.
Cependant, une hygiène correcte est indispensable pour éviter la transmission de bactéries pathogènes par contact direct ou indirect !
Il y a néanmoins certains documents qui affirment que le savon détruirait les bactéries en « lessivant » les membranes cellulaires. Peut-être. Il faudrait vérifier en comparant l’effet du savon sur les Gram positives et négatives (structure membranaire différente) et vérifier s’il y a un impact. On peut aussi penser que le savon n’endommage pas assez les membranes pour les détruire et fait passer les bactéries en état de dormance (état Viable Non Cultivable ?).
Le saviez-vous ?
La plaque dentaire n’est rien d’autre qu’un biofilm. Et le dentifrice un savon.
Cependant, dans ce cas là, le savon n’est pas vraiment efficace, seul l’action mécanique du brossage arrache le biofilm ! Cependant ça ne marche bien que si on ne traîne pas trop, sinon, bonjour le tartre…
Comme on dit, si la violence ne résout rien c’est que tu tapes pas assez fort :D
Pour finir, un petit test pour les curieux :
essayez de faire mousser du savon sur vos mains pleines de craie :)
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En tant que propriétaire de ce Blog, je ne demande pas de subvention, mais des avis utiles sur lesquels débattre et des retours qui sont toujours plaisants :)
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