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Comment les jeux vidéo m’ont aidé dans mon boulot

Attention, cet article date de 1 an, les informations peuvent ne plus être à jour...

Souvent montré du doigt par les parents envers les jeunes, à juste titre quelques fois, le jeu vidéo est un passe-temps chronophage qui peut nuire à la scolarité des plus jeunes si des cadres ne sont pas mis en place.

MAIIIIIIIIIS !

Outre les jeux de tir en première personne (i.e « FPS ») très mis en avant par les médias grand public pour leur violence, la palette de genres de jeux est assez énorme et ne cesse d’augmenter avec le développement des technologies (avant les jeux en 3D, il n’y avait que la 2D et donc forcément moins de « choix » dans les genres, qui sait quel genre de jeux on aura demain ?), allant du jeu de plateforme classique, au FPS en passant par le RPG (jeu de rôle), les jeux d’horreur ou encore les Hack’n slash (comprendre « foncer dans le tas ») etc.

Évidemment, les genres pouvant se recouper et avoir eux-mêmes d’innombrables sous-genres… La page Wikipédia est bien assez fournie pour ça : https://fr.wikipedia.org/wiki/Genre_de_jeu_vid%C3%A9o.

Bref, ce pavé d’introduction est un peu long.

Malgré certains défauts pointés, le nombre d’heures passées sur un jeu vidéo peut sembler parfois déraisonnable pour les non-joueurs, allant de quelques heures à quelques centaines d’heures de jeu (voire milliers si on cumule).

Autant d’heures que d’autres personnes passeront au bar, en vadrouille, au sport, à la lecture ou devant des séries.

Outre le fait de rester devant un écran, je considère le jeu vidéo comme un support qui permet de vivre pleinement quelque chose.
Je fais cette petite liste pour expliquer :

  1. La vie réelle : reste évidemment le meilleur moyen de découvrir des choses par soi-même mais sont limitées par nos possibles et nos capacités réelles.
  2. Le rêve : bien que personnel et sans limite, le rêve pousse les émotions à leur maximum et il est possible d’expérimenter bien plus de choses que dans la vraie vie dans des situations qui n’arriveront sans doute jamais en vrai.
  3. Le livre : Bien que « spectateur », chaque livre est unique dans la tête de celui qui le lit car sa vision du monde qu’il découvre est dans sa propre tête et la représentation est limitée par ses propres connaissances. Le lecteur et vit au travers de personnage qu’il incarne en essayant de comprendre les émotions écrites par l’auteur.
  4. Le jeu vidéo : bien que spectateur, le joueur est également acteur et vit le jeu au travers d’une projection qu’il fait de lui-même sur un avatar virtuel au travers d’expériences très diverses ne nécessitant pas forcément de mots pour transmettre des émotions. Depuis peu, la narration est plus ou moins linéaire et peut être choisie par le joueur en fonction de ses choix dans certains genres.
    Il est difficile de faire une généralité sur ce point tant les genres sont différents et ne permettent absolument pas les mêmes choses entre eux.
  5. Les films : spectateur devant des scènes où des acteurs tentent de transmettre des émotions fortes, les scènes et le rythme sont imposés. Le choix des musiques, de la lumière, du rythme etc. sont d’autant de choses qui vont impacter le spectateur, l’image ne fait évidemment pas tout.

Avec ses nombreuse heures de jeu, le joueur apprend dans un univers où les règles sont codées afin de vivre l’aventure proposée.

Le fait de pouvoir créer son personnage comme on le veut dans les RPG par exemple, permet d’apporter un lien supplémentaire entre le joueur et le personnage.
Dans les jeux à choix, il est possible que vous choisissiez naturellement des solutions qui se rapportent le plus à vos convictions réelles, vous transposez votre « vous » sur votre avatar.

Il y a de nombreux articles traitant du sujet de l’attachement aux personnages vidéoludiques et des avatars si le sujet vous intéresse, c’est très passionnant !

Personnellement j’affectionne énormément les jeux très scénarisés avec une histoire bien écrite et surprenante, dans un univers que l’on découvre via de nombreux détails apportant une profondeur très réaliste à cet univers.

J’aime aussi les jeux où on est bousculé émotionnellement, en bien ou en mal, qui marquent assez fortement le joueur (par exemple, le jeu « Hellblade Senua’s sacrifice » est un jeu tout en métaphore qui fout une sacrée claque une fois fini au moment où on comprend l’ensemble !).

Enfin, j’adore les jeux de réflexion où il faut savoir penser différemment (« outside the box » comme on dit dans le milieu), je pense notamment à la série Portal (surtout les mods ou les salles inventées par la communauté pour pousser les limites du jeu) , Antichamber, The Talos Principle, The Entropy Centre, Oneshot etc.

Le large choix des genres vidéo permettent de tester une multitude de choses et les très nombreuses heures passées dessus peuvent servir.

Comme les romans qui permettent de développer de nombreuses compétences (apprendre du vocabulaire et de la grammaire, l’empathie, l’imagination, la culture, la concentration, la sensibilisation à l’art du dessin ou encore l’écriture [liste non exhaustive]), le jeu vidéo n’est pas avare sur ce qu’il peut apporter :

  • Gestion de temps
  • Gestion de ressources (humaines ou matériels)
  • Gestion de stress
  • Réactivité / Réflexes
  • Esprit d’équipe
  • Concentration
  • Mémoire
  • Persévérance
  • Stratégie
  • Créativité
  • Logique et Esprit d’analyse
  • Motivation
  • Adaptation
  • Communication
  • Débrouillardise
  • Coordination
  • Apprentissage rapide
  • Meilleure vue
  • Apprentissage d’autres langues
  • Curiosité
  • Apprentissage de compétences techniques (plus sur la partie informatique qui gravite autour comme le montage de PC et de gestion de serveurs de jeux que le jeu en lui-même)

Et d’autres sûrement !

En préparant cet article je suis tombé sur cette vidéo TEDx assez sympa, pas longue et très accessible :

Conférence TEDx traitant du parallèle entre jeux vidéo et compétences de travail.

Pour ma part, la résolution de problème, la réactivité, la débrouillardise, l’esprit d’analyse, la gestion de ressources et de temps et la créativité ont été impactés par les jeux vidéos.

Je ne dis pas que j’ai acquis ces compétences uniquement par le jeu vidéo.
Les activités sportives et les arts (dessin, musique, sculpture etc.) demandent et exigent également beaucoup de compétences acquises dont une partie provient aussi de ce côté, mais je pense sincèrement qu’au nombre d’heures/jours/mois (entourer la bonne réponse) passés à jouer, les jeux vidéos ont forcément eu un impact sur ma manière d’être et de penser.

Toute activité a et aura un impact sur notre vie, il suffit de savoir identifier cet impact et d’en faire une compétence passive pour la mettre en avant, ou ne pas vouloir le faire mais prendre conscience de ce qu’on en a pu en tirer et ne pas forcément culpabiliser de jouer parce que ça reste tout de même un loisir !

LeHollandaisVolant – Is Donald Trump to Blame for Ohio Train Derailment?

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https://lehollandaisvolant.net/?mode=links&id=20230219093119

Autant certains problèmes peuvent s’imaginer et on peut mettre en place des solutions préalables (un seau d’eau à côté d’un feu de camp par exemple), pour d’autres, beaucoup d’autres, les accidents arrivent sans qu’on ait su que ça pouvait arriver (loi de Murphy, bonjour !).
Oui, il faut un accident pour mettre en place des sécurités.

Tout à fait d’accord, c’est malheureux mais tant qu’un problème n’est pas arrivé souvent rien n’est fait.

Même si on met en place des moyens de préventions, on n’imagine pas tous les cas possibles, mais on essaie.

Dans beaucoup de secteurs où les dangers ne sont pas forcément visibles car pas directs pour le consommateur/client, c’est souvent la sécurité des employés qui est sous-estimée.

Il y a une phrase que j’aime beaucoup sortir en QHSE (Qualité Hygiène Sécurité Environnement) : Quand il y a un problème, la question n’est pas de savoir SI il va y avoir un accident, mais QUAND il va arriver »

Réponse à Timo : Timo sur Twitter : « Quand on me parle du vinaigre comme un désherbant « naturel » : https://t.co/7jOiEf6wNQ » / Twitter

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https://lehollandaisvolant.net/?mode=links&id=20230102114534

Le vinaigre n’est pas naturel

Cette séquence d’événement n’est pas naturelle : on ne trouve pas de vinaigre dans la nature. Des raisins, oui, mais pas du vinaigre.
C’est un processus élaboré par l’être humain et ça fait donc du vinaigre un produit artificiel.

Euh non c’est complètement faux.

Pour preuve, c’est une « fermentation » (pas vraiment, mais bon on va faire simple) par des bactéries dites « Acétiques » du genre Acetobacter qui dégradent l’alcool en présence d’oxygène pour faire de l’acide acétique, et a priori les bactéries ça reste naturel, ça existe dans la nature.

Donc si ces bactéries existent c’est bien que le processus est naturel.

Je cite Wikipédia :

À l’état endémique, les bactéries acétiques sont phytophiles. Elles sont principalement présentes sur les sécrétions des végétaux ou de certains insectes phytophiles (puceron, abeille…) ayant éventuellement subi une fermentation alcoolique : suc de fruit mûr, nectar, miellat, miel, exsudats de sève et d’oléorésine…

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Acetobacter

Donc oui, le vinaigre existe à l’état naturel, pas en d’aussi grande quantité ni concentration que dans nos bouteilles mais il existe.

Le vinaigre, comme l’alcool, ne sont pas des produits créés par l’homme par synthèse, on passe encore et toujours par des microorganismes qui créent ces produits. On a juste créé un procédé pour optimiser leur production et leur concentration.

A priori il y aurait tout de même d’autres voies de fabrication à grande échelle (voir la page wikipédia associée : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Acide_ac%C3%A9tique)

De même que l’alcool, qui est une des étape (transitoire et fragile) dans la transformation de sucres par des microorganismes existe, mais pas en d’aussi grande quantité ni concentration que ce qu’on fait actuellement. Avoir un milieu avec des levures sans bactéries ça n’existe presque pas dans la nature.

En milieu naturel on trouve un mélange de levures et de diverses bactéries, les produits sont dégradés et transformées en un mélange de sous-produits.

Merci de vérifier avant d’affirmer des choses qu’on ne maîtrise pas et de ne pas faire d’ultracrépidarianisme, chacun son métier et chacun son domaine.


Pour re-répondre à ta réponse, je maintiens, l’acide acétique est une molécule, elle existe à l’état naturel, donc le vinaigre existe naturellement, c’est l’utilisation que l’on en fait et le nom « vinaigre » (attention, celui de cuisine n’est pas constitué uniquement d’acide acétique, c’est bien pour ça qu’il est consommable et bon en goût) associé qui n’est pas « naturel ».

Pour l’huile d’olive, on peut très bien parler d’huile d’olive même avec une olive écrasée, je vois pas le problème. Ça reste de l’huile issue d’une olive, et je pousserai même encore plus loin, l’huile est déjà présente dans l’olive, le fait de l’écraser ne fait que l’extraire (c’est ce qu’on appelle la « presse »).

Pour le coup de la chèvre OGM et de la soie d’araignée, je vois pas le rapport, faut pas tout confondre…

Lehollandaisvolant.net – Lyon. Des croissants à 78 centimes à cuire chez soi : ce boulanger a eu une idée de génie | Actu Lyon

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https://lehollandaisvolant.net/?id=20221106152029


C’est pas bête du tout.
Ok, le coût de la cuisson sera répercutée chez le client, mais la chaleur produite par le four aurait quoi qu’il en soit été dépensée en chauffage. Au final, ce n’est pas réellement une perte ni un surcoût.

Euuuuh ben si c’est un surcoût, c’est beaucoup plus énergivore en fait puisque pour faire chauffer 3 croissants chez soi va falloir allumer le four avec le préchauffage et l’énergie que ça implique, et ce, pour plusieurs personnes, alors qu’à la boulangerie, une fois que le four est lancé, c’est de l’entretien de chaleur… Même si la boulangerie est un consommateur énorme d’énergie, car, même si l’énergie n’est pas utilisée pour chauffer, elle sera utilisée ici pour garder au froid les pâtes.

Le concept existe déjà depuis longtemps, ça se trouve au rayon surgelé. Il existe la même avec les pains aussi à cuire chez soi.

Si l’énergie était aussi simple à gérer, je pense qu’en agro on se ferait pas chier à savoir si ça vaut le coup parfois de lancer une machine de fabrication en urgence en production pour un petit volume ou non par rapport au temps de travail, savoir si c’est rentable.

Le prix d’un produit est défini par le coût des matières premières, l’énergie utilisée, le temps de travail et le coût de la main d’œuvre, et évidemment le marketing (à savoir combien les gens sont prêts à dépenser pour acheter ledit produit).

Ces maladies que nous oublions

Attention, cet article date de 2 ans, les informations peuvent ne plus être à jour...

On peut être anti ou pro vaccin, force est de constater que depuis la création de la couverture vaccinale, de nombreuses maladies ont disparu et pour lesquelles nous ne connaissons pas les effets !
Certaines étaient assez courantes et il est désormais rare de les voir.

Si vous pensez que la grippe saisonnière est quelques chose d’anodin, vous pouvez, pour le moment le virus n’est pas trop violent mais reste tout de même dangereux pour les personnes à risque, c’est-à-dire les gens immunodéprimés (VIH positif, personnes sous chimiothérapie, personnes ayant subies une greffe, personne avec des maladies immunitaires…), les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes en surpoids.

Ce qui fait tout de même pas mal de monde à protéger.

Pour les autres, un peu de fièvre, du repos et de la toux à différents degrés de gravité seront les symptômes majoritaires, mais rien de bien grave.

Maintenant, est-ce que vous connaissez les maladies pour lesquelles les vaccins existent ? Est-ce que vous connaissez leur symptômes ?

Il y a 11 vaccins en France obligatoires (dont un pour la « Fière jaune » pour la Guyane) :

MaladiesContagiositéSymptômesTraitement disponibles après contagionDate début du vaccin généraliséSituation actuelle en FRANCE suite vaccinSituation dans le MONDE avec l’état de vaccination actuel
Diphtérie
(bactérie)
Élevée
(toux)
Toux, angine, suffocation, atteinte du système nerveux central, asphyxie (décès)Injection d’antitoxine + Antibiotiques1945DisparueCirculante
Tétanos
(bactérie)
Nulle
(bactérie du sol présente partout dans le monde mais non transmissible)
Contraction musculaire intense douloureuse, suffocation, rupture de la colonne Antibiotiques + Antitoxine + Réanimation1940RareRare cas mais présente
Poliomyélite
(virus)
Transmission par aliments contaminés par des selles de personnes infectéesVariable : Asymptomatique dans la plupart des cas mais pouvant provoquer des paralysies variables ou risques respiratoiresAucunAnnées 1950DisparueRare mais en surveillance
Coqueluche
(bactérie)
Élevée
(Toux)
Fièvre, toux intense et longue (semaines), détresse respiratoireAntibiotiques + Rappels vaccinauxAnnées 1960PrésentePrésent
Rubéole
(virus)
Élevée
(Toux)
Exanthème (éruption cutanée) bénigne, Malformation du fœtus graveAucun1971RareRare dans les pays avec une forte couverture vaccinale
Rougeole
(virus)
Extrêmement élevée
(Toux)
Affaiblissement du système immunitaire, encéphalites grave, fatigue longue, nombreux symptômesAucun1983RareEn rebond conséquent, des centaines de milliers de cas.
Nombreux retard vaccinaux
Oreillons
(virus)
Élevée
(Toux)
Souvent sans gravité chez l’enfant, fièvre, gonflement important des glandes salivaires, méningites, risque de stérilité chez l’homme adulteAucun1971RareBaisse très conséquentes, rare
Haemophilius influenzae B
(pneumopathie et méningite)
(bactérie)
Faible
(Contact direct et étroit)
Méningites graves chez les jeunes enfants, septicémie, otites et conjonctivites avec séquellesAntibiotiques1992RarePrésente
Hépatite B
(virus)
Contact direct
(sexuel ou sanguin)
Souvent inapparente, jaunisse, inflammation du foie, nausées, fatigue, cancer du foieAucun1982PrésentePréoccupante
Pneumocoques
(bactérie)
Faible (contact direct)Pneumonies, méningites avec séquelles, fréquentes et graves (surdité, handicap neurologique).
Décès 1 enfant sur 10.
Complication à vie 1 enfant sur 3.
Antibiotiques mais à faible efficacité à cause de la résistance antibiotique1970PrésentePrésente
Méningocoque de type C
(bactérie)
Faible (contact direct)Méningites avec séquelles, décèsAntibiotiques intraveineux ou intramusculaires1970Présente
(500 cas par an)
Rare
Sources : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/vaccination/vaccins-obligatoires
https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins
https://www.chu-montpellier.fr/fr/vaccination/histoire-des-epidemes-et-de-la-vaccination

D’autres vaccins pour des maladies sont « facultatifs / recommandés » mais peuvent éviter certains risques pour les personnes plus faibles (nourrissons, personnes âgées, femmes enceintes, etc) par prévention : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/vaccination/vaccins-recommandes

Vous remarquerez que de nombreuses maladies présentes ici sont dues à des bactéries (et non des virus) et que le seul traitement préventif reste le vaccin.

En regardant parfois certaines maladies, on peut se dire qu’au vu des symptômes, la nécessité du vaccin n’est pas indispensable.
Cependant, il faut tenir compte de la contagiosité, lié au risque de contaminer beaucoup de monde ou non, et donc de la probabilité de toucher des personnes « faibles ».
Car, rappelons-le, se faire vacciner se n’est pas que pour soi, sinon ça ne sert pas à grand chose.

Même si la présence reste faible, le risque est toujours là. La propagation de ladite maladie est simplement restreinte par les vaccins.

(C’est comme la ceinture de sécurité, vous ne la mettez pas pendant ou après l’accident, ça ne vous évite pas un accident, vous pouvez connaître quelques rares personnes qui auraient pu avoir moins de séquelles si elles ne l’avaient pas mise, mais dans les faits, il y a beaucoup plus de personnes qui survivent d’accidents et qui ont me de dommages parce qu’elles avaient mis leur ceinture).

Car oui, contrairement aux idées reçues et véhiculées, un vaccin n’est pas que pour les virus.
Le fonctionnement des vaccins est complexe et varié car chacun ne fonctionne pas tout à fait de la même manière : https://www.vaccination-info.be/la-vaccination-c-est-quoi/.

De plus, je vous ai introduit dans le tableau les solutions « de secours », celles permettant de se faire soigner si on a tout de même la maladie dans la colonne « Traitement ».

Cependant, la présence de traitement ne garantie pas la guérison.

De plus, les traitements longs par antibiotiques favorisent la création de souches multirésistantes aux antibiotiques, ce qui en font des bactéries extrêmement difficiles à se débarrasser dans le temps, voire quasiment impossible maintenant pour certaines (à lire : https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/infections-associees-aux-soins-et-resistance-aux-antibiotiques/resistance-aux-antibiotiques).

Oui, les premiers vaccins ont parfois été des semi-échecs, avec des risques. Oui, il s’est passé plus de 60 ans depuis. Et oui, la médecine a continué à évoluer ainsi que les techniques de production des vaccins.
Maintenant, on peut considérer qu’ils sont fiables et répondent aux exigences sanitaires (celui contre le tétanos est 100% efficace par exemple).

Certaines maladies ont disparu de la surface de la planète comme la variole (une maladie éradiquée en moins de 50 ans qui contribuait tout de même pour 10% de la mortalité globale) grâce à la vaccination (qui n’est donc plus d’actualité dans les campagnes de vaccinations depuis 1980, ça reste tout de même relativement récent par rapport à l’Histoire de la maladie).
D’autres ont presque disparues mais circulent encore, en France mais aussi ailleurs dans le monde.

Le fait d’être vacciné empêche donc la propagation de la maladie par « couverture vaccinale » (le fameux effet bouclier quand beaucoup de gens sont vaccinés) et évite la réintroduction de la maladie en France si elle circule encore ailleurs.
C’est pour cela que de nombreuses maladies que l’on pensait disparues resurgissent.

Je suis tombé sur cette page du Minstère de la Santé au Québec, je trouve qu’elle est vraiment bien faite pour le coup : https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/vaccination/piq-communication/questions-et-reponses-sur-la-vaccination/

De nombreuses autres maladies existent bien évidemment, d’autres sont guérissables par traitement médicales, d’autres sont évitables par des améliorations de l’hygiène ou d’améliorations en sécurité sanitaire alimentaires telles que la pasteurisation (évite le botulisme), une meilleure hygiène corporelle (contre la gale), des moyens de protection physiques (contre les IST ou l’application de gestes simple et de bons sens), etc.

D’autres encore ont disparu mais en laissant des séquelles conséquentes :

Il est également intéressant de voir que notre rapport aux maladies est très lié à notre Histoire et que certaines ne datent vraiment pas d’hier (du début de l’élevage quelques fois !) et qu’elles ont donc posé problème jusqu’à très récemment !

Certaines maladies ne sont pas forcément d’actualités dans les pays « riches » mais risquent de le devenir avec les migrations de personnes ainsi que des vecteurs naturels de ces maladies (moustiques ou animaux) avec le réchauffement climatique actuel et l’évolution des climats.
De nouveaux vaccins sont donc à l’étude pour des maladies mais dont de nombreuses difficultés à créer une immunité avec cette méthode est encore difficile.
Le vaccin est une technique très efficace mais parfois compliqué à mettre en place car il demande de nombreuses connaissances dans plusieurs domaines très complexes !