Ubuntu : Imprimer plusieurs PDF sans les ouvrir

Pour une fois que je trouve une fonctionnalité sur Windows utile !

Il arrive parfois qu’on souhaite imprimer de multiples PDF se trouvant dans un dossier.
Plutôt que de les ouvrir un par un puis d’utiliser les fonctions d’impression, sous Windows on peut simplement les sélectionner puis faire clique-droit > Imprimer.

Les fichiers seront imprimés à la suite sans avoir eu besoin de les ouvrir.

Malheureusement, cette fonction n’est pas disponible sous Ubuntu par défaut.

Une méthode qui fonctionne pour l’explorateur de fichier Nautilus sous Ubuntu (Gnome/Unity) (mais aussi pour Nemo (Cinnamon) et Caja (Mate)) est d’utiliser les « scripts Nautilus » : https://doc.ubuntu-fr.org/nautilus_scripts.

Pour Ubuntu 22.04, je n’ai pas eu besoin d’installer de paquets supplémentaires pour utiliser ces scripts.
Il est possible cependant que vous deviez installer cups-pdf.

Le but est de créer un script qui va ajouter l’option dans le menu contextuel (le menu avec le « clique-droit »).

Si tous vos PDF que vous souhaitez imprimer sont dans le même dossier, vous pouvez simplement faire clique-droit dans le dossier > « Ouvrir dans un terminal » puis lancer la commande suivante :

lpr *.pdf

Ça va envoyer tous les fichiers PDF du dossier (donc bien faire attention que le chemin d’accès pointe bien sur le dossier en cours).

Si vous ne voulez imprimer que certains fichiers que vous avez sélectionné, il va falloir créer le script suivant.

Ouvrir l’éditeur de document Gedit et coller les lignes suivantes :

#!/bin/bash
#
# pdf-printer.sh
#
# Print files from the right-click context menu in Nautilus.
# Place this script in ~/.local/share/nautilus/scripts.
# The printer to use (as shown in the Printer Configuration
# gui or in /etc/cups/printers.conf).
printer=mon_imprimante
echo "$NAUTILUS_SCRIPT_SELECTED_FILE_PATHS" | while read file
    do
        lpr -P "$printer" "$file"
done
exit 0

Source : https://www.frenssen.be/2010-05-09-printing-a-file-from-the-right-click-context-menu-in-nautilus/

En remplaçant mon_imprimante par le nom de votre imprimante (que vous trouvez lorsque vous sélectionnez votre imprimante au moment d’imprimer).
Attention aux majuscules et espaces !

Par exemple, pour moi, mon imprimante est : Officejet-5740

Remplacer aussi « NAUTILUS » par Caja ou Nemo en fonction de votre explorateur de fichiers.

Enregistrer le script dans le dossier adéquat en lui donnant le nom « pdf-printer.sh » par exemple.

– Pour Ubuntu Gnome, le dossier est :
~/.local/share/nautilus/scripts

– Pour Mate c’est :
~/.config/caja/scripts

– et pour Cinnamon c’est :
~/.local/share/nemo/scripts

Aller dans le dossier correspondant (ouvrir l’explorateur de fichiers, afficher les fichiers cachés (CTRL + H, par défaut)), faire clique-droit sur le script « pdf-printer.sh » > Propriétés > Permissions > et cocher « Autoriser l’exécution du fichier comme un programme ».

Maintenant, lorsque vous faites un clique-droit, vous avez l’option « Scripts » qui contient « pdf-printer.sh »

Le script ne se limite pas aux PDF, je sais qu’il fonctionne bien avec ce format mais il fonctionne avec d’autres également.
La commande lpr permet de soumettre le fichier à l’imprimante, mais je ne sais pas trop quel format ne peut pas être imprimé (ou imprimé avec une prise en charge partielle) par cette méthode.


Un script bien plus complet est disponible ici : https://wiki.ubuntu-it.org/AmbienteGrafico/FileManager/ScriptStampa.

(avec le Google trad : https://wiki-ubuntu–it-org.translate.goog/AmbienteGrafico/FileManager/ScriptStampa?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp).


Si rien ne se passe, vérifier en lançant une impression classique qu’aucun message d’erreur n’est indiqué à côté du nom de l’imprimante et essayez de lancer cette commande :

cupsenable mon_imprimante

(en remplaçant mon_imprimante par le nom de votre imprimante comme détaillé plus haut).


Il est possible de faire le même script spécifique pour les documents faits avec Libreoffice :

Il suffit de changer la ligne

lpr -P "$printer" "$file"

en

/usr/lib/libreoffice/program/swriter -p --invisible "$file"

(Source : https://ubuntu-mate.community/t/print-selected-files-with-the-right-click-context-menu-in-caja/15885/3)

OK Google, dis-moi comment tu fais pour tout savoir ? – Sans oser le demander

Un podcast que j’ai trouvé intéressant et très abordable !

Entre autres évoqués : comment Google est devenu numéro 1 en moteur de recherche et pourquoi tout n’est pas transparent chez Google ? (la réponse est surprenante !)

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sans-oser-le-demander/comment-google-sait-il-tout-9596294

Créer du code facilement avec les IA ?

Je reste tout de même assez bluffé par ces nouvelles IA qui émergent avec leur capacité d’interaction en langage naturel.

Pour des projets pro et perso, j’ai dû coder quelques petits trucs qui, pour quelqu’un connaissant très bien la programmation, n’aurait certainement pas pris longtemps à faire, mais j’ai voulu tenter par moi-même et me suis aidé des IA pour ça.

Et étonnamment, ça marche très bien.

Il faut par contre être très précis sur ce qu’on veut, ne pas hésiter à détailler la procédure, quitte à la faire sur plusieurs échanges avec l’IA pour qu’elle comprenne le besoin.

Le code donné est fournit avec des explications et des commentaires dans le code, ce qui est vraiment appréciable.
Mais le code donné n’est pas clé en main, il faut tout de même l’adapter à nos besoins, mais pour ça, l’IA nous aiguille sur les parties à modifier et, au pire, on peut lui demander de nous aider davantage.

On peut aussi demander des explications sur les fonctions ou demander une alternative.

On peut faire modifier à la volée un code pour l’adapter ou demander de trouver une erreur.

Oui bon, l’informatique ça reste bête et méchant, c’est de la logique pure où il suffit de savoir lire me diront certains, il y a le risque que le code écrit soit dégueulasse ou blindé de failles de sécurité…

Oui, non, je ne sais pas.

Pour mon cas, je n’avais pas à me soucier de ça mais ça doit rester des problématiques à garder en tête.

Je n’avais pas non plus à me soucier à transmettre des données sensibles, mais là aussi il faut savoir rester assez vague dans le contenu mais en même temps assez précis sur la demande.

Par exemple :

« Je veux qu’une variable A soit en interaction avec un champs de recherche 1 et qu’une variable B soit pris en compte lors d’un clic sur un bouton 2 » etc.

Le fait que n’importe qui puisse demander de « manière naturelle » avec des mots ouvre énormément de possibilité, mais la contre-partie est qu’il faut être le plus exact possible et le plus clair !
(Peut-être que ça re-motivera de nombreuses personnes à écrire correctement ?)

Ces IA restent des chatbots pas vraiment intelligents qui ont tendance à recracher des suites de codes ou de mots qu’ils ont déjà vu ailleurs mais ça évolue mine de rien.
Cependant, il faut toujours prendre des pincettes avec les informations qu’ils donnent.

Ces mots qui font défaut en sciences

Je ne vais pas vous l’apprendre, les mots sont très importants pour caractériser des choses.

S’il existe autant de mots c’est pour être le plus précis possible lorsqu’on parle.

Dans la vie courante, on n’a pas besoin d’être très rigoureux sur le choix des mots, une certaine quantité suffit à se faire comprendre facilement, même avec des « trucs », « machins », « choses », etc.

En sciences, on a besoin de cette rigueur pour expliquer au mieux de ce quoi on parle, chaque objet, chaque principe, chaque matière, chaque molécule a un nom, etc.
En fonction des disciplines dans lesquelles on se trouve, les mots ne seront pas les mêmes.
Pour être au plus proche de ce qu’on fait et pour que toute autre personne voulant refaire ou réfléchir à une expérience soit en capacité de le faire, il est indispensable d’être rigoureux.

Cette rigueur peut aussi être un défaut, car ça rend les recherches pointues très compliquées à comprendre avec des termes très techniques de partout et parfois, une même chose peut être décrite avec différents noms en fonction du domaine d’application.

De même pour faire une recherche, il faut absolument avoir les termes exactes pour trouver l’information et donc on peut être bloqué si on ne connaît pas les mots (l’IA sera une grande aide là-dedans je pense dans quelques temps pour trouver des informations de qualité avec de la compréhension sémantique, c’est-à-dire être capable de comprendre le sens des mots et les mots associés).

Il y a également des mots qui n’ont pas le même sens en sciences que dans la vie courante.

Par exemple, les mots :

  • « Critique », dans la vie courante c’est « porter sur quelqu’un, quelque chose un jugement défavorable en en faisant ressortir les défauts ».
    En sciences, c’est pour « faire une analyse critique », examiner les qualités et les défauts, sans jugement et répondant à des interrogations légitimes, comme savoir s’il n’y a pas de biais dans les résultats, si la démarche est bonne et répond à la question, etc.
  • « Théorie », dans la vie courante, une théorie c’est une hypothèse, quelque chose dont on n’est pas sûr.
    En sciences (hors maths dans lesquelles les théories sont démontrées), c’est un modèle robuste avec le plus haut degré de crédibilité dans lequel on a assez d’arguments (règles, observations) et de modèles justes pour prétendre qu’il représente au mieux la réalité (on ne parle jamais de vérité absolue en sciences car les connaissances évoluent toujours et on peut être amené à changer les modèles).

Ces 2 simples mots sont pourtant à la base de la démarche scientifique et sont malheureusement mal compris.

L’anime NieR: Automata révèle la date de sortie de son épisode 9 et des épisodes suivants

https://animotaku.fr/actualite/anime-nier-automata-episode-9-date-sortie/

Enfin ! \o/

Les derniers épisodes de la première partie (épisodes 9, 10, 11 et 12) (sur les 24 épisodes totaux) sortiront le 23 juillet 2023, tous en même temps, 2h d’affilé !

Restera à attendre la partie 2 ensuite.