Arrêtez avec les « votre avis nous intéresse » ! – Le Hollandais Volant

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https://lehollandaisvolant.net/?d=2023/05/31/19/06/41-arretez-avec-les-votre-avis-nous-interesse


Ces formulaires peuvent avoir une réelle utilité dans une entreprise.

Traiter les retours clients ça demande beaucoup (beaucoup !) de temps (retracer les démarches, comprendre le problème, se mettre en lien avec d’autres services, etc.) !

Et c’est pour ça que les entreprises assez grosses ont un service dédié à ça justement.
Donc moins il y a de problème à régler et mieux c’est pour tout le monde.

Un client content c’est un client qui reste, un client mécontent c’est 10 clients qui partent.

Ces formulaires de retours peuvent permettre de savoir si la chaîne de traitement des problèmes est efficace, si les délais de traitement sont satisfaisants, si les solutions proposées sont bonnes, etc. Il y a moyen d’évaluer pas mal de choses dans l’ensemble mine de rien.

Souvent, les personnes sont mécontentes mais ne font pas remonter les informations dans les bons canaux et les problèmes ne sont pas réglés.
Une entreprise a donc tout intérêt à faire en sorte que vous soyez satisfaits et de savoir où sa chaîne de résolution de problème fait défaut.

C’est donc intéressant à l’entreprise de réellement prendre en compte ces retours surtout quand il y a des commentaires et de donner un retour au client surtout lors de mauvaise expérience pour montrer au client qu’on est à l’écoute et qu’on se donne les moyens d’arriver à un bon résultat.

Si ce n’est pas le cas, c’est que l’entreprise s’en fout et compte sur le volume pour rectifier la note.
Mais bon, c’est dommage dans ce cas d’avoir un formulaire de retour si ce n’est pas pour s’en servir correctement…

Mais je suis d’accord, certains services demandent des retours d’avis pour tout et n’importe quoi.
Il faut savoir doser et juger à quel moment il faut demander un retour.

Il faut aussi comprendre que ces formulaires permettent également d’évaluer indirectement les personnes qui ont traité avec vous.

En notant, vous notez également les personnes et leur prestations et donc leur travail. Certains ne se cachent pas, notamment les « Service Après Vente » et « Service Client » avec leur formulaire permettant de donner (ou non) une prime à la personne qui a fait son travail en lui mettant une note suite à un échange ou un appel.

Sachant cela, il y a un côté « culpabilisant » si on ne donne pas de bonnes notes.


Mais parfois ça peut aller très loin.

J’ai été dans un garage récemment, une expérience assez moyenne avec des concours de circonstance qui n’étaient pas à leur avantage.
J’ai donc mis une note moyenne de 7/10 puisqu’ils me demandaient un avis.

Je reçois quelques jours après un appel d’une personne en charge du retour client, me demandant pourquoi cette note (ce qui montre que les retours sont lus) et que je recevais cet appel parce que j’avais noté en-dessous de 8/10.
Et que, si je ne changeais pas cette note ils allaient m’appeler tous les jours jusqu’à ce que je change ladite note.

Ni une ni deux, je leur ai dit que c’était du harcèlement s’ils le faisaient et que je n’allais pas revenir sur ma décision que je trouvais juste.
J’ai donc bloqué le numéro, et mis une note de 5/10 en définitif à cause de cet appel complètement WTF et inapproprié.

Résultat, ils ont perdu un client, eu un mauvais retour, j’en fais de la mauvaise pub autour de moi, à cause de cet appel qui était de trop.

On ne force pas les gens à mettre une bonne note, on la mérite si les moyens sont mis en place pour l’avoir. Encore une fois, si les retours clients ne sont pas pris en compte comme il le faudrait, ce n’est pas au client d’en faire les frais.

Comment lire les « Valeurs nutritionnelles » d’un aliment, ce qu’il se cache derrière et pourquoi ce n’est pas remplaçable

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Obligatoires sur les produits transformés, les informations nutritionnelles permettent de refléter la qualité de l’aliment.

Ce n’est pas une liste d’ingrédients et ne la remplace pas, mais la complète d’une certaine manière.

La liste d’ingrédients est également obligatoire et indique par ordre d’importance décroissante les ingrédients (de celui qu’on retrouve le plus à celui le moins présent dans la préparation, en indiquant par des valeurs en pourcentage ceux présents sur le visuel ou indiqués sur l’emballage) avec la mise en évidence des produits allergènes.
Cette liste peut être très utile pour comparer 2 produits qui se ressemblent : si le premier produit contient des fruits en 1er ingrédient et l’autre du sucre, vous saurez que le 1er est meilleur.

Pour aller plus loin :
https://www.economie.gouv.fr/particuliers/denrees-alimentaires-regles-etiquetage

Les valeurs nutritionnelles, quant à elles, servent à renseigner le consommateur sur la composition qualitative de l’aliment.

Le format type obligatoire est celui-ci :

Tableau type obligatoire à renseigner par le fabricant
Source de l’image

Il est rare que d’autres éléments figurent dessus.
Ça peut être le cas dans certains produits où on justifie certaines allégations nutritionnelles comme « riche en fer », « contribue à un métabolisme normal », etc. en indiquant certains minéraux ou vitamines en plus (mais qui n’en font pas forcément de bons produits pour la santé dans leur ensemble).

De premier abord, il peut faire peur et soyons francs, il n’est pas très sexy et mériterait un meilleur visuel.
Mais il est en réalité assez simple à lire et fournit beaucoup d’informations importantes quand on comprend ce qu’il y a derrière.
Il y a, selon moi, un manque d’informations sur ce genre de choses, ce n’est pas parce que c’est marqué que tout le monde est censé savoir ce que c’est.
Oui, l’information est trouvable sur le Net, mais pas toujours de manière simple.

C’est un tableau neutre et obligatoire, il permet de se détacher du packaging très tape-à-l’œil (avec de belles couleurs et images suggérant des vertus bien-être ou autre) et du fameux Nurti-Score (voir plus loin).

Il est parfois complété avec des %AQR, ANC, AJR etc.
Ces acronymes sont des « normes » qui indiquent comment cet aliment couvre les besoins sur les nutriments indiqués pour une personne avec un besoin énergétique de 2000 kcal.

Bien souvent, sur les sites que j’ai pu lire, les informations ne sont pas très claires et les explications en Nutrition… presque inexistantes.
Je vais essayer, sans trop rentrer dans le détail, de vous expliquer (et en mettant des liens pour ceux qui souhaitent creuser) ce qui se cache vraiment derrière ces noms et nombres.
On appellera « aliment brut » les aliments dans leur état originel (un fruit récolté, par exemple) pour éviter l’appellation « naturel » qui porte souvent à confusion.

La nutrition n’est pas une science exacte, elle s’actualise en fonction des connaissances, mais il faut tout de même constater que le plus gros problème lié à l’alimentation (de nos jours en France) reste la sur-alimentation et la sédentarité.
Parfois, on ne connaît pas encore les mécanismes sous-jacents à certaines pratiques alimentaires malgré qu’on voit qu’il peut y avoir des relations (corrélation n’est pas causalité, tant qu’on n’arrive pas à montrer le lien direct, on le suppose).

D’autres facteurs à plus larges échelles ont également un impact, comme le fait d’avoir eu des grands-parents ayant connu une période de disette (facteur épigénétique), avoir été allaité bébé (facteur microbien et microbiote), avoir eu une bonne alimentation durant les premières années de vie, l’impact sociétal des grandes distributions dans le choix des produits présentés en rayon et leur impact sur le marché local, de nombreux facteurs socio-économiques (comme le prix du produit et le budget alloué) etc.

Enfin, n’oublions pas que le choix dans la nourriture est un luxe et que de nombreuses personnes n’ont pas accès à suffisamment de nourriture dans le monde actuellement, là où d’autres sur-consomment et que, paradoxalement, les aliments les plus énergétiques, sont les moins chers (junk-food) mais aussi les moins sains.

Cet article étant assez long et dense, la suite est visible par le lien ci-dessous pour ne pas gêner le déroulement du reste de la page pour les personnes non intéressées.

(suite…)

Transformer son Smartphone en Switch (ou presque)

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La Nintendo Switch, bien que relativement faiblarde niveau puissance, est, je trouve, une bonne console polyvalente qui permet aussi bien de jouer en mode console de salon pour du multijoueurs qu’en mode « Game Boy » (paie ta ref de vieux) pour jouer en mode portable tranquillement affalé où on veut.

Ça reste une tablette avec un écran pas forcément très grand, avec des manettes accrochées et détachables (sauf pour la version « lite »), ce qui permet de jouer avec de vraies boutons physiques.

  • 7 pouces (18cm) pour la version Oled
  • 6,2 pouces (16cm) pour la Switch (2019)
  • 5,5 pouces (14cm) pour la Switch Lite

La taille des écrans de smartphone actuels étant comprise entre 4,7 pouces (12cm) et 7 pouces (18cm), on est en plein dedans.

Nintendo ne voulant pas proposer un émulateur gratuit pour des vieux jeux en ayant une technique de vente assez discutable, et moi ayant une sainte horreur des jeux sur smartphones avec les touches virtuels sur l’écran, je me suis dit :

« Hé ! Vu que les Joycons de la Switch sont compatibles avec Android (voir : https://lokoyote.eu/jouer-sur-android-avec-les-joycons-manettes-de-la-switch/), pourquoi ne pas se servir du smartphone comme pseudo Switch ? »

Sachez que si vous avez une imprimante 3D, de nombreux modèles existent pour simplement créer les supports avec un système de fixation pour smartphone.

Si vous n’en avez pas, ce genre de support est trouvable sur le net sur différents sites avec des prix parfois abusés…

Spoiler alert : Ce n’est pas sur Amazon que vous trouverez votre bonheur pour ça.

Personnellement, j’ai pris un modèle qui permet de clipser les Joycons de part et d’autres du smartphone avec des pinces façon support smartphone de voiture.

Et possibilité de jouer aussi aux anciens jeux par émulateurs (au moins jusqu’à la PS2 avec la puissance de certains smartphones actuels), et sans aucun souci pour des vieilles consoles.

Je refais quelques jeux, notamment certains Zelda que je n’ai jamais fait et redécouvre les ««« joies »»» de la caméra fixe mais aussi des « roms hack » !

Pour les iPhones, apparemment les émulateurs sont interdits sur le store. Il faut passer pas un store alternatif qui propose les émulateurs.

Youtube – 100 personnes testent une méthode d’INTELLIGENCE COLLECTIVE – Fouloscopie

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Petite chaîne que j’apprécie pour son contenu de qualité.

Cette vidéo (assez fun au passage) permet de mieux comprendre les influences et le phénomène « d’intelligence collective », où, globalement, une majorité est capable de trouver une bonne réponse.

Dans la vidéo, il est aussi expliqué les biais possible d’influence et comment, malgré l’effet d’intelligence collective, il est possible de diriger des résultats vers ce qu’on veut.

C’est assez intéressant car en recherche, de nombreux biais cognitifs peuvent être présents lors d’études et peuvent par conséquent influencer les participants.
Il arrive donc que les personnes qui mènent l’étude (notamment en psychologie) vous fassent croire que l’étude à laquelle vous participez sera pour une chose, alors qu’en réalité ils regarderont autre chose pour éviter que vous soyez préparés et que vous ne faussiez les résultats.

Connaître certains biais de pensée est important car ils font partie de la vie courante et nous y sommes sans arrêt confrontés.

Comment les jeux vidéo m’ont aidé dans mon boulot

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Souvent montré du doigt par les parents envers les jeunes, à juste titre quelques fois, le jeu vidéo est un passe-temps chronophage qui peut nuire à la scolarité des plus jeunes si des cadres ne sont pas mis en place.

MAIIIIIIIIIS !

Outre les jeux de tir en première personne (i.e « FPS ») très mis en avant par les médias grand public pour leur violence, la palette de genres de jeux est assez énorme et ne cesse d’augmenter avec le développement des technologies (avant les jeux en 3D, il n’y avait que la 2D et donc forcément moins de « choix » dans les genres, qui sait quel genre de jeux on aura demain ?), allant du jeu de plateforme classique, au FPS en passant par le RPG (jeu de rôle), les jeux d’horreur ou encore les Hack’n slash (comprendre « foncer dans le tas ») etc.

Évidemment, les genres pouvant se recouper et avoir eux-mêmes d’innombrables sous-genres… La page Wikipédia est bien assez fournie pour ça : https://fr.wikipedia.org/wiki/Genre_de_jeu_vid%C3%A9o.

Bref, ce pavé d’introduction est un peu long.

Malgré certains défauts pointés, le nombre d’heures passées sur un jeu vidéo peut sembler parfois déraisonnable pour les non-joueurs, allant de quelques heures à quelques centaines d’heures de jeu (voire milliers si on cumule).

Autant d’heures que d’autres personnes passeront au bar, en vadrouille, au sport, à la lecture ou devant des séries.

Outre le fait de rester devant un écran, je considère le jeu vidéo comme un support qui permet de vivre pleinement quelque chose.
Je fais cette petite liste pour expliquer :

  1. La vie réelle : reste évidemment le meilleur moyen de découvrir des choses par soi-même mais sont limitées par nos possibles et nos capacités réelles.
  2. Le rêve : bien que personnel et sans limite, le rêve pousse les émotions à leur maximum et il est possible d’expérimenter bien plus de choses que dans la vraie vie dans des situations qui n’arriveront sans doute jamais en vrai.
  3. Le livre : Bien que « spectateur », chaque livre est unique dans la tête de celui qui le lit car sa vision du monde qu’il découvre est dans sa propre tête et la représentation est limitée par ses propres connaissances. Le lecteur et vit au travers de personnage qu’il incarne en essayant de comprendre les émotions écrites par l’auteur.
  4. Le jeu vidéo : bien que spectateur, le joueur est également acteur et vit le jeu au travers d’une projection qu’il fait de lui-même sur un avatar virtuel au travers d’expériences très diverses ne nécessitant pas forcément de mots pour transmettre des émotions. Depuis peu, la narration est plus ou moins linéaire et peut être choisie par le joueur en fonction de ses choix dans certains genres.
    Il est difficile de faire une généralité sur ce point tant les genres sont différents et ne permettent absolument pas les mêmes choses entre eux.
  5. Les films : spectateur devant des scènes où des acteurs tentent de transmettre des émotions fortes, les scènes et le rythme sont imposés. Le choix des musiques, de la lumière, du rythme etc. sont d’autant de choses qui vont impacter le spectateur, l’image ne fait évidemment pas tout.

Avec ses nombreuse heures de jeu, le joueur apprend dans un univers où les règles sont codées afin de vivre l’aventure proposée.

Le fait de pouvoir créer son personnage comme on le veut dans les RPG par exemple, permet d’apporter un lien supplémentaire entre le joueur et le personnage.
Dans les jeux à choix, il est possible que vous choisissiez naturellement des solutions qui se rapportent le plus à vos convictions réelles, vous transposez votre « vous » sur votre avatar.

Il y a de nombreux articles traitant du sujet de l’attachement aux personnages vidéoludiques et des avatars si le sujet vous intéresse, c’est très passionnant !

Personnellement j’affectionne énormément les jeux très scénarisés avec une histoire bien écrite et surprenante, dans un univers que l’on découvre via de nombreux détails apportant une profondeur très réaliste à cet univers.

J’aime aussi les jeux où on est bousculé émotionnellement, en bien ou en mal, qui marquent assez fortement le joueur (par exemple, le jeu « Hellblade Senua’s sacrifice » est un jeu tout en métaphore qui fout une sacrée claque une fois fini au moment où on comprend l’ensemble !).

Enfin, j’adore les jeux de réflexion où il faut savoir penser différemment (« outside the box » comme on dit dans le milieu), je pense notamment à la série Portal (surtout les mods ou les salles inventées par la communauté pour pousser les limites du jeu) , Antichamber, The Talos Principle, The Entropy Centre, Oneshot etc.

Le large choix des genres vidéo permettent de tester une multitude de choses et les très nombreuses heures passées dessus peuvent servir.

Comme les romans qui permettent de développer de nombreuses compétences (apprendre du vocabulaire et de la grammaire, l’empathie, l’imagination, la culture, la concentration, la sensibilisation à l’art du dessin ou encore l’écriture [liste non exhaustive]), le jeu vidéo n’est pas avare sur ce qu’il peut apporter :

  • Gestion de temps
  • Gestion de ressources (humaines ou matériels)
  • Gestion de stress
  • Réactivité / Réflexes
  • Esprit d’équipe
  • Concentration
  • Mémoire
  • Persévérance
  • Stratégie
  • Créativité
  • Logique et Esprit d’analyse
  • Motivation
  • Adaptation
  • Communication
  • Débrouillardise
  • Coordination
  • Apprentissage rapide
  • Meilleure vue
  • Apprentissage d’autres langues
  • Curiosité
  • Apprentissage de compétences techniques (plus sur la partie informatique qui gravite autour comme le montage de PC et de gestion de serveurs de jeux que le jeu en lui-même)

Et d’autres sûrement !

En préparant cet article je suis tombé sur cette vidéo TEDx assez sympa, pas longue et très accessible :

Conférence TEDx traitant du parallèle entre jeux vidéo et compétences de travail.

Pour ma part, la résolution de problème, la réactivité, la débrouillardise, l’esprit d’analyse, la gestion de ressources et de temps et la créativité ont été impactés par les jeux vidéos.

Je ne dis pas que j’ai acquis ces compétences uniquement par le jeu vidéo.
Les activités sportives et les arts (dessin, musique, sculpture etc.) demandent et exigent également beaucoup de compétences acquises dont une partie provient aussi de ce côté, mais je pense sincèrement qu’au nombre d’heures/jours/mois (entourer la bonne réponse) passés à jouer, les jeux vidéos ont forcément eu un impact sur ma manière d’être et de penser.

Toute activité a et aura un impact sur notre vie, il suffit de savoir identifier cet impact et d’en faire une compétence passive pour la mettre en avant, ou ne pas vouloir le faire mais prendre conscience de ce qu’on en a pu en tirer et ne pas forcément culpabiliser de jouer parce que ça reste tout de même un loisir !